Mariage d'Adonis et Aliéna

Messages : 2 Date d'inscription : 28/10/2010

Eloïce était sur qu'elle allait arriver en retard. Avec toutes les complications qu'elle avait eut en route ! En plus il avait fallut q'elle se trouve une jolie robe pour l'occasion. Elle avait hésité entre la rouge et la bleu, longtemps, longtemps ! Avant de se décider sur la robe rouge, cette robe ci venait d'un prestigieux atelier du nom de DECO. Ensuite la coiffure ! Le calvaire total ! Enfin bon, elle était arrivée après quelque temps. Elle s'en doutait ! Le mariage avait déjà commencé ! * Flûte ! * Elle chercha du regard sa Maîtresse,la Duchesse du Nivernais, Béatrice de Castelmaure-Frayner. Elle la vit non loin dans la salle. Elle s'avança vers elle à pas feutrés, elle la regarda en se demandant si celle-ci l'avait vu. * S'en doute*, pensa-t-elle. Elle fut juste niveau temps. Quand elle vit que la prière était commençait mais que tout le monde ne l'avait pas encore récitée. Un poids énorme s'enleva de ses épaules. Elle regardait interloquée la tenue du mariée et de sa mère. Tiens ! comme leurs costumes lui semblaient familiers ! Le style, la forme, les tissus brodés, tout lui rappelait un célèbre atelier parisien de couture, l'atelier de la couturière qui fournissait la famille Royale. Et pourtant, on sentait que la précision des aiguilles n'était pas là. On voyait un fil qui s'échappait, un morceau de tissu mal ourlé, ... Serait-il possible que la duchesse de Bourgogne et son fils se soient fournis auprès d'un plagieur ? Pourtant des gens si nobles devraient savoir que dans les boutiques de couture de premier plan, toutes les petites mains se seraient mis en 4 pour les satisfaire. Il faudrait se renseigner sur la provenance de ces tenues.... Mais elle revint a sa principale pensée. Elle garderait ça tête pour toute à l'heure. Elel ouvrit les lèvres et murmura de sa voix cristalline :

-Je confesse au Très Haut tout puissant,
Et à tous les saints,
Et à vous, mes frères,
Que j'ai péché,
En pensé, en paroles et par action.

C'est ma faute, ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères,
De prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Amen.

Messages : 11 Date d'inscription : 07/04/2010

Avisant dans une travée sa demoiselle de compagnie, arrivée par un chemin de traverse, la Duchesse de Nevers lui fit un léger signe de main. Mais, coincée entre Angélyque et Della, il n'y avait guère de place à son côté pour que se glissât sans se faire remarquer la jeune Eloïce... Surtout que la brochette bourguignonne était dans les premiers rangs ! D'un léger mouvement de tête, elle indiqua à Eloïce le banc juste derrière elle, sur lequel la jeune fille réussirait sans doute à trouver une place.

Quelle idée de venir par des chemins séparés ! Mais maintenant, elle ne la lâcherait plus, cette brave petite.

Messages : 4 Date d'inscription : 22/10/2010

Il était assis, et, les bras croisés, il scrutait les visages des personnes présentes. Par moment un léger rictus se dessina au coin de ses lèvres, il venait de reconnaître des visages familiers de certaines personnes qui avaient marqué sa vie en Lyonnais Dauphiné d’une manière ou d’une autre, mais ceux là avaient toujours eut une petite place dans ses souvenirs. Car bien sur son ancienne vie n’avait pas été que catastrophique. De plus en plus de gens qu’il connaît ou pas firent leur apparition, jusqu’à ce qu’enfin les mariés fassent leurs entrés. Un petit regard vers le jeune homme, mais un léger sourire à la jeune mariée. Quelle chanceuse celle-là …

Décidément ces cérémonies pompeuses ne lui plaisaient guère, surtout parce qu’il fallait attendre longtemps avant de manger et picoler comme des trous. D’autant plus qu’il fallait se payer toute la cérémonie religieuse. C’est donc en cœur avec les autres, et baissant la tête, qu’il entama la prière.

Je confesse au Très Haut tout puissant,
Et à tous les saints,
Et à vous, mes frères,
Que j'ai péché,
En pensé, en paroles et par action.

C'est ma faute, ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères,
De prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Amen.

Un signe de croix plus tard, il redressa la tête pour fixer l'avant du bâtiment.

Messages : 50 Date d'inscription : 05/05/2010

Eh vlan. Le latin. Il aimait ainsi à torturer quelque peu les fidèles par ces Saintes paroles rituelles. C'était presque là un des seuls moyens qu'il avait pour se faire plaisir, et il ne s'en privait nullement, car après tout, le latin était une langue universelle. Ainsi, un son mélodieux, sisi, mélodieux, presque harmonieux s'éleva dans la chapelle. Une fois le calme et la paix de retour, il continua.

Certains ne le font à mon sens point assez, aussi vais-je pallier à ceci. Je tenais à vous remercier, tous deux, ainsi vous tous icelieu présents. Afin que de célébrer vostre amour, vostre Foy et l’Amour de Dieu sur Ses enfants, Sa Création.
Nombreux, voilà bien à cette heure le terme adéquat. Je vois en cette maison de Dieu nombres de personnes qui furent par trop longuement éloigné des murs de Nostre Sainte Eglyse. Des amis, des paroissiens, mais ils sont, vous êtes bien plus que cela, mes enfants. Et l’occasion à ce petit côté particulier qui fait briller les yeux. Deux paires pétillent à ce jour, deux cœurs battent à l’unisson.

Le diocèse de Langres, par le truchement de cette chapelle sait une fois de plus répondre aux appels lancés. Et c’est avec un plaisir tout particulier pour moi que de célébrer ce mariage.

Parlons un petit peu des mariés.

Ils ont su trouvé chez l'un comme l'autre l'élu de leur cœur, celui-celle auprès de qui ils veulent passer le reste de leur vie. Ce désir d'union c'est au Très-Haut que nous le devons comme il est écrit dans le Livre des Vertus.

Guiguil ouvrit alors le Livre des Vertus et lu un passage.

Mariage d'Adonis et Aliéna - Page 5 Livrepc6

Mariage d'Adonis et Aliéna - Page 5 Livrepc6

Dieu partagea chaque espèce en deux.
principes complémentaires, qu'il appela masculin et féminin. Tous deux
étaient égaux et devaient se rechercher pour s'unifier, et ainsi perpétuer la Vie.

Le mariage est un engagement sincère et pur, les époux se jurent amour, assistance et fidélité pour leur vie. Ils ne doivent pas prendre ces vœux à la légère. Le mariage est également une incarnation du Très-Haut, en effet Il est Amour et le mariage représente l'union de deux personnes s'aimant. Je vais vous lire un passage du Livre des Vertus qui le montre.

Il ouvrit de nouveau le Livre des Vertus pour lire un passage.

Mariage d'Adonis et Aliéna - Page 5 Livrepc6

Lorsque deux êtres s'aiment d'un amour pur et qu'ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la Vertu, glorifie Dieu, parce qu'il est Amour et que l'Amour que les humains partagent est le plus bel hommage
qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie.

Ce désir qui nous vient du Tout-Puissant a également pour but d'unir l'homme et la femme pour qu'ils perpétuent notre race et ainsi que les enfants de Dieu continuent à croire en lui mais également à perpétrer son Amour et l'amitié aristotélicienne ainsi que toutes les valeurs de notre religion

Encore une fois il ouvrit le Livre des Vertus pour lire un passage, décidément il passait son temps à lire !

Mariage d'Adonis et Aliéna - Page 5 Livrepc6

Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permet aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour.

Quand il eut terminé il ferma le livre et alors il se tourna alors vers les témoins, un léger sourire bienveillant aux lèvres et dit.

Nous laissons à présent la parole aux témoins, qu'ils s'approchent pres de nous, et qu'ils nous parlent des futurs mariés.

Messages : 28 Date d'inscription : 23/10/2010

Asclepiade avait récité la prière comme tout un chacun. Il avait donc laché la main de Robi.

Je confesse au Très Haut tout puissant,
Et à tous les saints,
Et à vous, mes frères,
Que j'ai péché,
En pensé, en paroles et par action.

C'est ma faute, ma très grande faute,
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères,
De prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Amen.

Puis il écouta les paroles de Monseigneur Guiguil puis il invita les témoins à sa suite

Messages : 12 Date d'inscription : 27/10/2010

Surtout tenter d'avoir l'air concentrée sur la cérémonie... Surtout ne pas y penser... Surtout chasser la notion de mariage loin de son esprit pour ne pas laisser les souvenirs revenir... En clair, faire semblant d'être présente d'esprit tout en s'efforçant de ne pas l'être! Quel calvaire! Surtout lorsque comme la Dame de Thauvenay on n'est pas douée du tout pour l'hypocrisie et la simulation, qu'on est criante de vérité sans pouvoir s'en empêcher.

Se mordillant la lèvre comme à son habitude lorsqu'elle ne se sentait pas à l'aise dans un lieu ou en face de quelqu'un, elle posa ses yeux sur les futurs époux, tout en murmurant les mots attendus au moment où ceux-ci devaient être répétés. Ce n'était pas qu'elle n'eut aucun respect pour ces choses, loin de là même, elle qui avait par le passé officié durant plusieurs mois en Berry, pas non plus qu'elle avait perdu la foi, juste qu'elle tentait de ne pas penser au lien sacré du mariage, pour ne pas laisser surgir en elle la tristesse, la colère, l'amertume, le dégoût, mais pire encore le désespoir d'être un jour épouse mais surtout mère... Zeltraveller et le bucher, Hugoruth et la lâcheté de la rupture par courrier et retraite spirituelle, Kernos et... Stop! Assez de pensées déjà! Inutile de laisser d'autres venir! Se concentrer sur n'importe quoi, n'importe qui, mais surtout ne plus penser!

C'est à cet instant que la douleur de la cicatrice laissée par la lame se réveilla, et qu'elle fut incapable de se retenir de poser sa main sur son ventre, tandis que sa lèvre était la victime d'une nouvelle morsure. Morsure de douleur physique cette fois, et non plus sentimentale.

Vassal Messages : 103 Date d'inscription : 23/03/2010 Localisation : Joinville

Angelyque se retourna vers lui et semblait l'inviter à venir s'assoir à ses côtés. Non mais... Elle en avait de biens bonnes celle-là ! Tout le monde était en train de réciter le crédo et lui devrait se lever pour passer 2 rangées et venir s'installer devant ?
Là c'est certain il n'allait pas passer inaperçu le bougre... déjà qu'il était arrivé de justesse.

Profitant d'un "Amen" général il s'excusa auprès de la personne à côté de lui et se faufila vers l'extrémité extérieure de la rangée. Tout en faisant de gros yeux à sa capricieuse marraine il s'avança courbé vers l'avant en espérant passer le plus inaperçu possible. Ce qui devait l'être autant qu'un messager urgent débarquant en pleine cérémonie...
Heureusement pour lui, Eusaias arriva quelque peu en retard et dériva l'attention quelques instants.

Voyant Della au bord de la rangée et prête à tomber il hésita un instant à prendre place... La duchesse avait fait décaler tout le monde pour lui ? C'était plus rouge de colère mais rouge de honte qu'il était maintenant...

Les lèvres serrées et un regard noir sur Angelyque, il pris place à ses côtés tout en s'excusant presque auprès de toutes les personnes qui avaient du se reculer par la volonté de la duchesse de Bourgogne.

Une fois plus ou moins assis dans le mince espace qui lui était réservé il se pencha discrètement à l'oreille de sa marraine.

En voilà des façons singulières ! Qu'est ce que je fais ici ?

Puis oubliant sa colère, temporairement :

Dis moi que tu as des nouvelles d'Agapee... ?

Messages : 15 Date d'inscription : 19/07/2010

Du monde et encore du monde, la porte ne cessait de s'ouvrir et se refermer. Mais elle ne se tourna à aucun moment. Les mariés eux, étaient arrivés et face à l'officiant du jour. Les témoins étaient à leur place également et elle, accompagnant l'un d'eux, se trouvait à l'avant de la Chapelle. Donc non, pas question de se retourner afin de voir qui ou qui passait l'entrée. De plus, une bonne part des invités, lui étaient totalement inconnu. Elle était pensive, comme chaque fois qu'elle assistait à une cérémonie tel que celle-ci. Mais cette fois, bien plus encore. La veille, elle avait été quelques peu chamboulée et elle ne parvenait à oublier. Sentant un regard se poser sur elle, elle n'eut pas se demander qui et pourquoi. Elle savait que c'était Olivier. Tournant un rien son visage, elle posa son regard dans le sien. Il l'a regardait avec se sourire, qui prouvait le bonheur et bien-être qu'il éprouvait depuis qu'il lui avait déclaré son amour. Mais lorsqu'elle lui rendit son sourire, elle fut vite à le cesser et regarder devant elle. La cérémonie débutant et la première prière à répéter. Se confesser...Elle devait plus que le faire. Mais certainement comme beaucoup ici présent.
Ah, ce pauvre Aristote, il devait en avoir, un sacré mal de tête, quand tous avaient finit.

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

Une fois que tous eurent finit la prière, la lecture de quelques vertus se fit et quand celle-ci fut à sont achevée, l'officiant dirigea son regard vers les témoins. Voici un grand moment d'émotion pour eux tous. Et Mily, là, tourna un rien son visage vers Soleil. La sachant aimer être toujours à l'écart, toujours isolée, devait avoir bien difficile ce jour. Elle lui adressa un sourire et hocha la tête discrètement, comme pour l'encourager, la rassurer. Puis regarda Olivier, lui souriant aussi. Pour finir par reporter son attention sur les futurs époux.

Messages : 14 Date d'inscription : 10/09/2010

Gargantua qui avait lui même la t^te comme une citrouille, ce qui était plutôt d'actualité, n'arrivait plus à réfléchir ou à écouter tout se qu'il se passait. il se confessa donc comme toute l'assemblée ici présente, en pensant à bien des choses qu'il avait à se faire pardonner près d'Aristote...

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen

Beau Fils d'Angélyque Messages : 26 Date d'inscription : 23/10/2010

Raaah pousser pousser, et voilà que sa belle le poussait au point qu'il allait tomber, parce que Della, c'est entre lui et Béatritz - que le brun ne connait pas - qu'elle se trouve. Et voyant qu'une de ses fesses quittait le banc, Keridil ne vit pas d'autre solution que celle peu aristotélicienne de choper son aimée de la mettre sur un de ses genoux.
Après tout tant pis, il valait mieux qu'elle soit un peu surélevée que par terre à ses côtés.
Du coup, laissant un peu de place libre, pas beaucoup cela dit puisque Della n'est pas des plus grosses, la troupe sur le banc peut aisément s'étaler et pousser un soupir de soulagement.
Qu'est-ce qu'on est mal installé dans une chapelle bon sang.
Et voilà que le prélat part dans un discours long, long et long. Non décidément il avait bien fait de choisir Lexhor comme officiant, avec de la chance il chanterait avant de leur faire danser la gigue devant l'autel et le tour serait joué.
D'ailleurs, vu le nombre d'invités qu'eux même avaient, il faudrait prévoir un plan de chapelle.
Histoire de détendre un peu cette atmosphère inconfortable, le Chambellan aurait bien fait a-dada, mais convenances obliges ! Et d'ailleurs, les deux fiancés n'avaient pas encore fait a-dada où que ce soit, c'était pas pour commencer dans un lieu saint.

Faute d'écouter ce que blablate l'officiant, Keridil jette un oeil à la voisine de son aimée, qui étant maintenant sur ses genoux, devient sa propre voisine. Fichtre quelle parure ! Certes lui et sa belle sont fort bien parés aussi. Roturiers mais riches, ça n'est pas incompatible. Mais la brune d'à côté porte apparats comme jamais il n'en a vu, ou alors si, une fois...le tout empreint d'une odeur infâme de vanille...vous voyez de qui je parle ?
Bref nul doute, et puis Della en avait parlé de sa "bien-aimée" Béatritz...là le signe de tête trèèèès bas au moindre regard sera de circonstance. C'était donc celle-là qui avait refusé le Roy...eh ben dites donc, cela dit, il y avait de quoi l'avoir désirée, en plus d'être d'une naissance des plus nobles, elle avait une beauté toute particulière et froide, mais c'était aussi celle pour laquelle Naluria, la mère du brun, avait dit "arf", en apprenant qu'elle devrait sûrement la voir en tant que suzeraine de sa blonde, mais les choses en avait été - et heureusement pour le coup - tout autrement. Ensuite, c'est sur la splendide Angélyque que l'Amahir tourne les yeux. Quelle fraîcheur chez cette femme, non ça y'a pas à dire, la Bourgogne est le berceau des plus merveilleuses dames du Royaume, et c'est sans compter, bien évidemment sur celle qui serait jalouse d'entendre toutes ces pensées...
Bref, back to the cérémonie.

Messages : 11 Date d'inscription : 07/04/2010

Heureusement pour l'entourage, Béatrice répugnait aux parfums capiteux, surtout lorsqu'il s'agit de vanille. Les onguents pour le corps, elle connaît, des onguents de rose, des crèmes fleuries... Rien de puissant, elle laissait cela à celles qui n'avaient pas d'autres appas à présenter à leur entourage.

Si, tout à la messe, elle ne remarqua pas particulièrement qu'on l'observait, elle n'avait pu rester étrangère à la progressive translation des fidèles sur le banc, pour laisser un peu de place au futur gendre de la Duchesse de Bourgogne. Elle n'avait, ainsi, pas manquer de constater que Della se retrouvait juchée sur les genoux de celui qui, désormais, ne pouvait plus passer pour un autre que son fiancé.

Si Béatrice avait besoin d'une confirmation, elle était là - et son regard azur, pendant l'homélie, de glisser de côté pour considérer plus longtemps le promis de son amie. Si leur lien vassalique était brisé, elle espérant qu'un autre, plus puissant, demeurait entre elles, même si les événements avaient, par hasard, peu mis en scène leurs retrouvailles ; ou plutôt, à chaque fois qu'elles se trouvaient dans le même lieu, le moment n'était pas opportun pour les épanchements et les confidences.

Maintenant que les commérages avaient cessé, et que l'évêque parlait, tout n'était que regards, sur ce banc. De la Duchesse à son gendre, de la Demoiselle de Volvent à la Duchesse, de Béatrice à Kéridil, de Kéridil à Angélyque, d'Eloïce à Béatrice... Dieu que ça parle, les regards !

Messages : 19 Date d'inscription : 02/10/2010

Toujours plus de monde, toujours des retardataires, alors que la première prière se récitait entre fidèles. Soleil est un peu dans un nuage avec toutes ces fleurs autour d'elle qui decore la petite chapelle maintenant remplie de monde.
Mily a vraiment accomplit des merveilles, elle ne se lasse pas de respirer le parfum de ses compostions florales qui ornent chaque bout de banc, et le chœur de la capelle.
Soleil a du mal à distinguer un visage connu parmi cette foule, puis placée à l'avant elle n'a pas trop le loisir de voir les retardataires entrer, sauf celui qui à l'air de se plaindre du bruit d'un autre. Mais Soleil n'y prête pas vraiment garde

C'est après la première prière qu'elle sent les regards se tourner vers elle, le prêtre d'abord, puis Mily, elle réalise ce qu'il a demandé. Elle ne pensait à avoir être au centre de la cérémonie comme ça.

Un regard à droite , un autre à gauche, aucun témoin ne se décide à faire le premier pas, ce petit regard d'encouragement de la part de sa nouvelle amie Mily, allez il faut qu'elle se lance.

Elle s'avance pour se placer au chœur de l'église face à toute cette assemblée, elle n'ose pas regarder devant elle, que de monde et surtout que de monde qu'elle ne connait pas, il vaut mieux éviter.
Une grande respiration, cherchant du regard son parrain, celui qui l'a toujours soutenu, ou celui de son futur seigneur, mais ni l'un, ni l'autre, alors c'est avec courage qu'elle se décide à commencer ce petit discours pour les mariés.

Elle se tourne vers eux les regardant l'un après l'autre, et là toute gêne, toute appréhension disparait, c'est d'une vois claire qu'elle commence à parler d'eux.

Amliena, Max, aujourd'hui je suis près de vous pour vous servir de témoin au plus beau moment de votre vie, et si vous m'avez remercier d'accepter ce rôle c'est moi aujourd'hui qui vous remercie de me donner cet instant privilégié auprès de vous.

C'est comme témoin d'Aliena que je suis ici, et pourtant je vous connais autant l'un que l'autre, c'est même toi Max que j'ai rencontré en premier au sein de la ville de Lyon qui nous abrite.
C'est bien sur dans la taverne de la ville ou toi Max tu as été un tavernier toujours présent ou tu savais sourire à tout moment. Puis c'est au sein de la garnison de Lyon que notre amitié s'est développée, et quand Aliena a fait son arrivée en ville, je me rappelle de ton regard posé sur elle, remplie d'admiration pour sa beauté et sa façon d'être sure d'elle.
Max tu as su conquérir son cœur très vite, tu as su l'amener près de toi à tous les moments de ta vie, tu as su la faire t'aimer.

Aliena, toi cette jeune fille remplie de mystère et pourtant si sur d'elle même quand il s'agissait de prendre une décision, de suite tu as su animer la belle rugissante, et amusant les villageois de milles idées, jeux, concours ou occupations. Je me rappelle encore de ce concours de bonhomme de neige qui s'est terminé en bataille de boules de neige.
Aliena là ou tu passe tu sèmes joie et gaieté, et rien que pour ça tu mérites le bonheur que va t'offrir ton aimé : Max.
Puis tu as rejoins toi aussi notre garnison pour toi aussi te dévouer à la ville et on duché encore un peu plus, comme si tes animations ne suffisaient pas, il t'en faut toujours plus, te faisant remarquer par ta gentillesse et ta disponibilité partout ou tu passes.

Aliena, Max, c'est avec un immense bonheur que je suis le témoin de votre union, du bonheur que vous allez partager, même si certains jours seront plus difficiles.
Je vous souhaite de tout partager comme vous le faites déjà pour décupler ce que Aristote nous donne Aristote : le Bonheur d'une vie à deux.

Soleil en a finit elle sourit au jeune couple, une larme au coin de l'oeil, heureuse d'avoir été choisie ce jour. Elle laisse passer dans sa tête la matinée avec Aliena, les moments de connivence qu'elles ont eu pour se préparer, et doucement avec un regard remplit de remerciement envers Aliena et Max elle rejoint le banc ou elle était assisse

Messages : 20 Date d'inscription : 29/03/2010

Olivier avait attendu que Soleil prenne la parole en premier car il savait que celle-ci était plus éloquante que lui et une fois encore... elle le prouvait. Que dire après un tel éloge à leurs amis Max et Aliéna... Il regarda l'assistance et puis Soleil. Il n'avait pas l'habitude de prendre la parole devant autant de gens mais là il le fallait. La seule chose qui lui donna du courage fût de plonger son regard dans celui de Mily... il put y lire tant de chose et puis après une grande inspiration, il commença.

Je suis Olivier.monvoisin, Témoin d'Alièna, Dame de Lambre. Avant d'être Dame de Lambre, cette dernière est pour moi, non pas une amie mais... mon amie. Il sourit à Ali. C'est pour moi un honneur que d'être aujourd'hui le témoin de son mariage... de leur mariage. Les liens qui nous unissent Aliéna, Max et moi son des liens de fraternité et d'amitié. Aujourd'hui ils sont là pour un autre lien... le lien sacré du mariage. Se donner l'un à l'autre devant Aristote est la plus belle preuve d'amour qu'ils peuvent se donner.

Olive s'arrêta un instant et regarda l'assistance avant de reprendre... Que dire de Max...
Max Je commence par toi car tu es celui que j'ai connu le premier. Nous sommes né à deux jours d'interval et je t'ai toujours considéré comme un frère... je t'appelle d'ailleur p'tit frère... Il lui sourit.. Toujours prêt à jouer un mauvais tour... plein d'entrain et de bonne humeur. Tu es le camarade idéal. Et puis vint le jour ou tu rencontra une femme... et quelle femme... "La femme". Celle qui a réussi à te tempérer un peu... bon pas trop quand même mais elle t'a permit de t'épanouir et surtout de t'assagir. Cette femme avait les traits de l'amour et son doux nom d'Aliena te laissait chaque fois songeur... non rêveur... Ah!! l'amour.

Olive se tourne vers Ali...

Aliena! Je t'ai rencontré plus tard grace à Max et cela est une chose que je n'aurais manqué pour rien au monde. Tu es la fraîcheur de Lyon. Tu as toujours le sourire. Tu es débordante de vie et de bonne humeur. Tu as trouvé le moyen qu'elle soit communicative et bon nombre de gens à Lyon t'aime... éh! oui on t'aime Ali c'est comme ça. Bon la personne qui t'aime le plus c'est Max... ça on peut pas le nier et puis aujourd'hui c'est votre mariage et pas votre éloge alors je vais arrêter là hein!!! Il lui sourit... (avec une petite larme à l'oeil par l'émotion.)

Alors aujourd'hui je témoigne... oui je témoigne que vous vous aimez et que vous méritez d'être heureux! Je suis fier de l'honneur que vous me faite tous les deux en ayant acceptés d'être mes amis et plus encore d'être ici et de participer à ce moment de bonheur qu'est votre mariage.... Merci Ali de m'avoir choisi comme témoin de ton engagement, de votre engagement devant les hommes mais aussi devant le très haut.

Olive avait conscience de la charge et de la responsabilité qu'impliquait le mariage et il sût que ces deux là s'aimait et que pour eux ce n'était pas une charge mais une manière de concrétiser leur vie de tous les jours, un plaisir.

Il ne pu s'empecher de regarder vers sa belle et repenser à la conversation qu'ils avaient eu la veille et pouvait la comprendre même si il n'avait pas réagit au mieux mais comment lui dire tout ce qu'il ressentait, tout ce qu'il éprouvait pour elle... Il lui fit un sourire qui voulait dire plein de chose mais la chose la plus important qu'il voulait lui dire pas se sourire était ... je t'aime.

Belle fille d'Angélyque Messages : 134 Date d'inscription : 20/03/2010

Aliéna écouta attentivement les discours de Guiguil, ainsi que les extrait du livre des vertus qu'il avait choisit de leur lire. Ces passages elles les connaissait bien, puisque avant de se faire baptiser, elle en avait discuter avec Monseigneur Wilgeforte.

Puis lorsque qu'il proposa aux témoins de prendre parole, elle se retourna aussitôt vers les siens. Elle les vit hésiter un peu. Ils étaient surement très impressionnés de devoir prendre la parole devant tant de monde qu'ils ne connaissaient pas ! Puis Soleil s'avança.
Aliéna fut très émue par les mots que prononça son amie. Elle du se retenir pour ne pas laisser des larmes couler, et pensa très fort à tout ce que Soleil avait fait pour qu'elle soit belle aujourd'hui. Elle lui fit immense sourire lorsque celle ci regagna sa place.

Vint ensuite Olivier. Aliéna s'attendait à des plaisanteries de sa part mais non, il resta très sérieux, et elle du à nouveau se retenir pour ne pas verser de larmes, tant ces témoignages d'amitié la touchaient.
Oui elle avait trouvé l'amour à Lyon, mais elle y avait trouvé surtout de formidables amis. La preuve en était là aujourd'hui. Aliéna sourit à Olive avant qu'il ne regagne lui aussi sa place, puis se tourna vers les témoins de Maximien.

Messages : 19 Date d'inscription : 02/10/2010

Soleil saisit au passage le sourire d' Aliena quand elle rejoint sa place, ces moments là, elle ne les oubliera jamais, Aliena vient de lui offrir le plus beau des remerciement le plus beau des cadeaux avec ce sourire.

Puis Olivier s'avance, il fait lui aussi un très bel éloge des futurs mariés, amplement mérité. Pour une fois pas de petite plaisanterie comme il aime à en faire. Il doit lui aussi être impressionner par cette immense assemblée.
Elle presse la main de Mily qu'elle a saisi au passage quand elle voit le regard d' Olivier à son encontre, là aussi ça promet un beau mariage.
Puis elle sourit à Olivier quand il vient les rejoindre.

Soleil vit pleinement ces moments forts de son existence, des moments qu'elle veut intense pour les vedettes de la journée, ces deux amis Aliena et MAx

Messages : 15 Date d'inscription : 19/07/2010

Soleil fut la première à se lever et aller faire un discours à l'intention des mariés. Elle qui était si réservée, si discrète, devait avoir bien eut difficile à se trouver face à une si grande assemblée. Elle émut Mily par ce qu'elle dit sur le jeune couple.
Olivier, une fois que Soleil eut terminé, prit la parole à son tour. Regardant Mily comme pour prendre du courage au travers elle. Elle esquissa un léger sourire en sa direction, tournant légèrement son visage lorsqu'elle sentit qu'on lui saisissait la main. Voyant que c'était son amie Soleil, elle lui sourit, hochant légèrement la tête, comme pour la félicité de ces mots merveilleux qu'elle avait eut pour Ali et Max et tout était si vrai.

Olivier finissant son discourt à son tour, regarda de nouveau Mily. Elle n'avait plus de sourire, toutes les émotions qu'amenait de tels discourt, lui était par moment si pénible. Les discours non, mais l'émotion, les émotions qui devenaient au fil de la cérémonie de plus en plus difficiles à gérer.
Elle eut les yeux qui s'humidifièrent légèrement et baissa la tête dès que ces yeux vinrent croiser ceux d'Olivier. Depuis le début, elle tentait de ne penser à la veille. Mais là, les pensées prirent le dessus. Et elle aurait voulut pouvoir quitter les lieux, pouvoir être autre part en cet instant.Ce qu'elle aurait aimé la veille pouvoir poursuivre cette conversation, mais c'était si souvent ainsi. Une chose ou une autre empêchait les discussions au moment où elles devaient-être plus longue.

Fille d'Angélyque Messages : 32 Date d'inscription : 20/03/2010

Gaëlle attendit qu Olivier reprenne sa place pour prendre la parole , elle regarda l assistance et porta ensuite son regard sur son frére et lui sourit , elle était émue de voir son frére se marier .Elle n oublierai jamais leur retrouvaille a Lyon, il l avait de suite reconnu et s était un peu plus rapprochés ils s étaient devenus inséparables .Elle se racla légérement la gorge émue de parler devant autant de gens et s adressa a son frére:

Mon cher frére je suis heureuse d être ici en ce jour de ton mariage et trés touché d en être ton témoin je vais perdre un peu de mon frére mais vais gagnée une belle soeur adorable , je me rappelle de nos retrouvailles comme si c était hier j arriver d un long voyage et je suis arrivée en tav ou tu y étais tu m as reconnu de suite moi j ai mis un petit moment j étais partis depuis si longtemps et nous avons parlés toute la journée nous sommes restés trés tard a bavarder a nous rappellés nos souvenirs d enfance.Je me rappelle aussi qu un soir nous avons comparés nos taches de naissance la même situés au même endroit ... Enfin je suis fiére d avoir un frére comme toi je n en voudrai aucun autre tu es quelqu un de serviable , agréable , gentil toujours la pour moi quand j ai besoin de toi ...
Tu es quelqu un d unique frangin et je t aime énormément.

Gaëlle regarda ensuite celle qui allait devenir sa belle soeur et sans se départir de son sourire s adressa a elle :

Ma chére Aliéna , que dire sur toi a part que je t ai adopter comme une soeur même si nous avons pas trop le loisir de parler souvent ensembles , je te connaît peu mais j espére que l avenir nous donneras l occassion de le faire , sache que tu es le rayon de soleil de mon frére , que grâce a toi il a trouvé le bonheur . Tu es la femme qu il lui faut sereine calme et tu es quelqu un de bien.Je vous souhaites beaucoup de bonheur a vous deux et que votre nouvelle vie soit éternel.

Gaëlle alla se rejoindre a sa place les yeux légérement embués.

Messages : 22 Date d'inscription : 30/03/2010

Helsinki écouta les discours des témoins . Quelquefois Maximien l'agaçait au plus haut point. il était impétueux et parfois irresponsable.
Il se rappelait cette cours e en brouette où Aliéna et Maximien avait découvert l'amour depuis il ne s'était plus quitté.
On les rencontrait partout à Lyon.
Ils étaient un peu devenus l'âme de Lyon, avait été au conseil municipal ensemble. Tous deux étaient très actifs,
Aliéna était une femme admirable, et il est vrai qu'elle était aimée de chacun. Maximien avait ses alis mais il était plus contreversé.
il pensa à son parcours à l'ost, à ses hauts et ses bas. Il chassa ses pensées et continua d'écouter les témoins.

Messages : 10 Date d'inscription : 30/10/2010

‘Saias !

En chair et en os ! Amen.

Eusaias avait mis plusieurs temps à percuter que Phelim était seul sur ce banc, car il était réservé aux témoins. Il se doutait bien qu’on lui pardonnerait cet impair et de toute manière si on lui faisait une remarque il mettrait la faute sur le dos de quelqu’un d’autre. « Mais non duchesse je n’ai pas été tête en l’air, Phelim m’a fait demander il avait besoin de soutien. Je sais me tenir quand même ! » Voilà il avait décidé de sa réplique.

Digoine s’était satisfait de son erreur en se disant qu’il aurait pu se retrouver assis comme Della sur les genoux de quelqu’un, pourquoi pas de la Nivernaise mettant en péril sa proposition à la comtesse de Saint Omer. Ou alors il aurait pu être coincé entre une rombière trompetant dans un mouchoir à cause de l’émotion et un brave type qui avait pris la chapelle comme lieu ou roupiller. Les gens qui ronflaient lors de cérémonie avaient le don d’énerver le Baron, non seulement les cérémonies étaient longue mais en plus on ne pouvait somnoler tranquille car la personne d’à côté ronflait à tue-tête.

Une fois, lors d’une messe, excédé par le ronflement d’un petit crapaud de bénitier endimanché, il avait tiré de la poche de son mantel cette jolie bourse de cuir sur lequel on pouvait lire « piment oiseau ». Si le nom pouvait faire sourire le goût lui rappelait l’enfer. Il avait acheté ce « piment » à son contrebandier favori « la camelote » qui lui avait juré que c’était un des ingrédients du feu grégeois. Il avait donc testé durant cette messe sur le crapaud à la bouche ouverte, le doute était levé le piment oiseau était bien synonyme de feu. Un sourire digne d’un requin fendit le visage du Balbuzard alors qu’il se rappelait le visage écarlate du bourgeois et ses cris porcins.

Guigui appela les témoins et celui voisin du Balbuzard ne trouva rien de mieux à faire que de le pincer avec un air interrogateur

Hein ? quoi ? hein ? Oh les témoins ? Oui oui vas y ! Oh et… euh…

Il soupira un long moment avant de se lancer.

Bon ma déesse Astrée, je t’offre le plus beau Bœuf de mon domaine si tu dis de belles choses sur moi. Je vais avoir besoin de soutien je crois. L’adversaire est une tête brulée je crois et il va falloir que je la range de mon côté.

Vassal Messages : 19 Date d'inscription : 18/03/2010

Le Guerrero regardait les gens s'avancer sans comprendre pourquoi ils préféraient se tasser ailleurs à 20 sur le même banc plutôt que de l'approcher. Ce n'est pas parce qu'il donnait l'impression qu'il allait manger des caillous qu'il fallait l'éviter de la sorte. Assis au premier banc, se dévissant le cou pour regarder les gens qui arrivaient, il ne manqua pas de reconnaître Deedlitt et Beatriz.

Cette dernière, il ne l'avait jamais vu mais il la connaissait comme s'il l'avait fait. Angelyque était un moulin à paroles sur les ragots la concernant elle ... et Della aussi. Quand elle avait su qu'elle s'était trouvé un compagnon, la Cruzy avait accouru le lui dire. Elle était si prompte à donner ses informations qu'il l'avait peut-être su avant les deux amoureux eux même. Du moins cela ne l'aurait pas étonnait.

Enfin, au milieu de tous ses visages réjouis qui arrivaient en groupe, sa mauvaise humeur commença à retomber. Il répondit même d'un hochement de tête au salut de Cuche qui alla prendre place auprès de sa suzeraine. Cette dernière, il l'ignora autant qu'elle considérait qu'il était inexistant et se concentra sur la cérémonie qui allait commencer, puisque la marié avait fait son entrée remarquée.

La troupe commença à réciter le confideor et Phelim le déclama avec encore plus de ferveur que les autres pour bien montrer qu'il le connaissait. Forcément, à force de le répéter tant de fois ...

Mais il fut interrompu par une voix familière.

Pousse-toi le Guerrero tu prends toute la place !

Machinalement il s'écarta avant de reconnaître l'homme et alors que tout le monde dans un souffle de soulagement disait "Amen", lui s'exclama : "'Saias !"

Il se sentit tout de suite moins seul avec le fougueux baron à ses côtés dont le Vicomte adorait le caractère marqué, mais il lui dédia quand même un froncement de sourcils. L'Imprévisible, prendre toute la place? Alors que le Balbuzard en prenant ses aises couvrait la moitié du banc? Phelim se promit que s'il continuait sur ce ton, il lui ferait découvrir que ce banc n'était pas assez grand pour eux deux !

Entre temps, l'imperturbable Guiguil continua et ces derniers mots invitant les témoins à se lever pour prendre la parole le firent sursauter. Assurément, il devait rêver, il avait déjà était témoin et jamais on ne lui avait demander de desserrer les dents pour dire quoique ce soit.
Afin de vérifier son hypothèse, le Lyonnais pinça le Bourguignon à ses côtés.
Sa réaction en retour fut pour le moins étrange.

Hein ? quoi ? hein ? Oh les témoins ? Oui oui vas y ! Oh et… euh…
Bon ma déesse astrée, je t’offre le plus beau Bœuf de mon domaine si tu dis de belles choses sur moi. Je vais avoir besoin de soutien je crois. L’adversaire est une tête brulée je crois et il va falloir que je la range de mon côté.

Digoine eut droit à un regard déconcerté de la part du Seigneur de Stigny. Quoi, lui aussi songeait à se marier ? Diantre, décidément, il ne comprendrait jamais les gens qui rêvent de se passer la corde au cou. Faut vraiment s’ennuyer pour en arriver à une telle extrémité. Cependant, s’il pouvait l’aider, il le ferait. Au moins pour le bœuf.

Il faudrait qu'il dise deux mots à la duchesse de Bourgogne, il était sur qu'elle devait avoir quelque chose en rapport avec ça dans le seul but de le contrarier en connaissant parfaitement à quel point il était timide ! Moui, il parviendrait bien à l'isoler afin de lui en parle,r ça ne serait pas compliquer. Lui raconter qu'il savait une terrible rumeur sur la Castelmaure la ferait accourir ventre à terre.

Au fur et à mesure que les témoins s'enchaînaient en faisait l'éloge des mariés, la figure du Seigneur de Tassin la Demi Lune se couvrait de plus en plus de sueur. Et peut-être aussi que les couleurs de son visage s'estompaient progressivement. Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir déblatérer?
Il connaissait le moindre de leurs défauts qui le faisaient rager sur le bout des doigts, mais il n'était pas persuadé que la foule s'en contente. Non, c'était un coup à avoir droit à des regards indignés.

Le temps passait et la trogne du vassal d'Angelyque devenait de plus en plus verte. Mais qu'est-ce qu'il allait raconter? Depuis dix minutes qu'il réfléchissait, il ne leur avait trouvé qu'une demi qualité.

Avec un soupire, il se leva, en prenant son temps pour réajuster ses vêtements et finalement franchit d'un pas rapide le trajet qui le séparait de l'autel. Rapide, afin de ne pas se donner le temps de changer d'avis et de prendre les jambes à son cou vers la sortie.

Un bruit d'éclaircissement de gorge sortit de sa bouche, comme s'il rassemblait ses idées, mais en fait il cherchait encore des qualités à dire.
Au bout d'un moment, d'une voix très hésitante, il commença.

Max est quelqu'un de très gentil. Par bien des cotés, il me rappelle mon ami Henri.

Henri avait été son mouton quand le Vicomte était encore berger. Il en gardait de bons souvenirs de cette brave bête, surtout parce que son abattage lui avait rapporté 7 peaux, donc pas mal d'argent.

Cependant, il n'est pas aussi gentil, ni ne me rappelle autant Henri que Eusaias.

Fallait bien qu'il relève le défi et qu'il dise du bien de lui nanmhéo, si ce n'est pour le bovidé, au moins par amitié.

Max a toujours un sourire pour tout le monde. De nos jours, on trouve bien peu de gens autant aimable.

A force de lui sourire à lui, avant qu'il ne se mette en couple avec Aliena, le Guerrero l'avait soupçonné de préférer les hommes.

Cependant, il n'est pas aussi souriant que Eusaias !

J'espère que le mariage lui mettra un peu de plomb dans la cervelle et que Max arrêtera de se promener nu en taverne.

Oups, il avait dérapé là, précipitamment, il changea de sujet et entama celui de la mariée.

Aliena, au début, elle et moi ne pouvions pas nous voir.

Normal, il l'avait toujours soupçonnée d'en avoir après l'argent de Max. Jusqu'à maintenant, ce dernier n'avait jamais donné l'impression d'être très riche, mais Phelim était persuadé qu'il planquait un magot.

Alors que j'ai toujours pu voir Eusaias.

On arrive à se parler sans se jeter mutuellement à la gorge désormais, même si ce n'est pas encore ça.

En d'autres mots, il la soupçonnait toujours d'en avoir après l'argent de Max.

Mais je parle plus souvent à 'Saias !

Cependant, j'admire comment elle a résisté à cette imbécile de maire intérim .. pardonnez moi Monseigneur Guiguil, mais c'est vraiment ce qu'il était ... quand il a demandé par arrêté à ce que les femmes s'habillent de manière légère.

Mais tiens, cet arrêté, il n'était pas de lui par hasard?

Elle a su montré à quel point elle pouvait être intraitable et farouche.

Coincée oui !

Cependant, elle n'est pas aussi coin .. euh, farouche, qu'Eusaias !

Et aussi, elle anime Lyon de manière pas trop mauvaise.

Sauf qu'elle n'avait jamais mis en place le jeu de bataille de pierre qu'il avait proposé humph !

Et c'est pour ça que je suis bien content quand je les ai tout les deux avec moi à Lyon.

C'était bien vrai ça, mais jamais on le lui ferait répété même sous la torture.
Satisfait, il retourna à sa place, ému presque aux larmes en pensant à son bœuf gagné si facilement.

Messages : 10 Date d'inscription : 30/10/2010

Le Balbuzard laissa donc le banc sans surveillance, de toute manière qui se souciait d’un banc de chapelle alors qu’il y a un baron qui se déplace en pleine cérémonie pour rejoindre une Comtesse. Il tenta son sourire le plus angélique et son regard le plus pétillant.

Bonjour votre Grandeur. Ô quelle joie de vous revoir, je me disais que je serai justement heureux de vous voir. La raison est simple… je heu…. Un simple oui me suffirait largement vous savez, je ne suis pas très demandant.

Il fallait commencer par mettre les atouts de son côté, la dernière fois qu’il avait vu la comtesse de Saint Omer il roulait dans la poussière de la lice.

J’ai toujours pensé que si l’habit ne faisait pas le moine, la taille du fief ne faisait pas l’homme ! Ne prenez point ombrage, je ne parle pas de vous. Une simple généralité devant laquelle je pourrai dire qu’un Grand Baron vaut bien mieux qu’un petit duc. Puis vraiment entre nous quand on voit la gueule de certains duchés, vicomtés on prend peur. Prenez Avalon par exemple, il n’y a rien… que des cailloux, même les corbeaux volent à l’envers pour pas y voir la misère. Alors que Digoine à côté nous sommes riches en pâturages, nos bœufs sont connus, mes vignobles sont fortement réclamés, nos céréales abondent et le baron est beaucoup aimé.

Et c’est là que le Vicomte se mit en action. A chaque allusion à « Eusaias » le baron se disait : Oh oui ! Oh oui !

Vous voyez même le témoin d’Adonis me trouve fort agréable et tout le monde sait que Phelim est homme de goût. Entre nous, ne le crions pas sur tous les toits, mais je suis certain que je serai un bon parti et d’ailleurs c’est très drôle, vous allez rire. Du moins je n’espère pas trop…

L’approche n’était visiblement pas la meilleure et afin de ne pas s’enfoncer plus il tenta la méthode du « bélier » : droit devant tête baissée.

En fait, c’est ambigu peut être mais… Je vous demande la main d’Agnès de Saint Just. Je suis certain que votre vassale est folle amoureuse de moi et ayant aussi l’impression de l’apprécier, je trouve que ça serait une sage décision de ma part que d’en faire une épouse comblée.

Voilà c’était dit.

Edit : souci balisage réparé

Messages : 14 Date d'inscription : 27/03/2010

Alcidie écouta le passage du livre des vertus. Elle se senti d'un coup mal à l'aise car cela faisait un moment qu'elle n'avait été voir Ingeburge. Elle se perdit dans ses pensées en l' écoutant.Elle revint alors sur terre lorsque les témoins commencèrent à parler pour les mariés
Elle les écouta alors avec attention et vu que chaque parole était réel!! Aujourd'hui elle était fière de son filleul.

Dragones s’interroger sur cette manie de s’entassé sur un banc qui ne peut contenir plus de gens et sourit en voyant un homme installer une dame sur ses genoux…
Quand enfin vint l’éloge des témoins elle fut attentive apprenant plus sur son neveu et apprit du même coup qu’elle avait également une nièce.
Dieu que cela était étrange, il y a encore quelques mois elle pensait ne plus avoir de famille et la révélation de Flex l’avait troublé.
Dragones se plongea dans ses souvenir et de la révélation de son cousin et de sa colère quand elle avait mit en doute sa parole…
Légère grimace et la tête se secoue légèrement avant de reprendre le cours de la cérémonie…

Duchesse Messages : 1260 Date d'inscription : 03/06/2009

Angélyque se retenait de rire, surtout devant les petits cris outragés de Della, qui comme par hasard s'était tûe lorsqu'elle se retrouva assise sur son fiancé, il était bien cet homme-là!! il la materait pour sûr! Angelyque adressa un petit clin d'oeil à Keridil, ravie d'avoir un peu plus de place, faut dire qu'elle et la Duchesse Beatritz en avaient besoin, chacune comptait pour deux à présent.

Quand Cuche pût s'installer discrètement auprès d'elle, Angelyque déposa un baiser léger sur sa joue et attaqua directement.

Comment ça tu sais pas où est ma fille? aurais tu à nouveau osé l'oublier avant de venir ici? je ne vois pas comment tu vas t'en sortir cette fois, ma fille a du caractère...je pense que tu t'en es aperçue, elle est aussi douce et charmante que sa mère...tant qu'on ne la contrarie pas...bon courage mon filleul adoré..sois fort surtout!

La Duchesse écouta ensuite les témoins prendre la parole, elle se dit que si elle même ne se levait pas, cela jaserait à coup sûr, elle detestait prendre la parole en public mais se dit qu'elle ne pourrait pire que son vassal de toutes façons qui avait osé comparer son fils et Eusaias à Henri son mouton, l'animal le plus étrange qu'elle ait jamais vu...elle avait tenté une fois de le tondre pour en voler la laine mais s'était faite attaquer par celui-ci..comme on dit les animaux sont comme leurs maîtres..l'animal avait fini seul et dépecé...

Elle s'approcha à son tour de l'autel, ignorant Phelim avec superbe tandis qu'ils se croisaient alors qu'il reprenait place, son regard glissa sur lui comme si elle ne le voyait pas, elle n'avait d'yeux que pour les mariés.

Une fois qu'elle fût devant l'autel, elle prit à son tour la parole

Nous sommes réunis ce jour pour assister au mariage de mon fils Adonis de Montestier et de ma belle fille Aliena, qui, seront unis ce jour pour la vie. Cela fait plusieurs mois que je suis le témoin de leur amour indéfectible. Ils sont honnêtes, et droits, depuis toujours ils n'ont pas hésité à faire taire les mauvaises langues, ni les fous...je leur souhaite le plus grand bonheur du monde! puissent ils avoir une vie prospère et prolifique! Aliena, mon fils va être votre ce jour, je ne pouvais rêver meilleure belle-fille, comptez sur moi pour venir vous rendre visite régulièrement!!

Messages : 20 Date d'inscription : 25/10/2010

Il trouvait les rangs de devant un peu agités et indisciplinés et ne pouvait s’empêcher d’observer les manèges des viens ici, pardon poussez vous je m’asseois, et viens donc sur mes genoux c’est la meilleure place. Au moins, il y avait un peu d’animation dans les rangs et il était certain de ne point somnoler. Il regarda son voisin de gauche et espéra qu’il ne soit point obligé de le prendre sur ses genoux, et se rapprocha un soupçon de Dotch, lui faisant son sourire le plus beau.
Il espérait qu’elle ne prendrait pas ça pour une tentative de séduction, au risque de subir un de ses regards plein de reproches et il ne le souhaitait pas. De beaux yeux elle passerait à supers beaux yeux dans ces cas là.

Mais avec tout ça il perdait le fil de la cérémonie. Hum qu’est ce qu’on ne fait point assez. Le jeune seigneur avait loupé un truc tout à ses pensées et essaya de se concentrer sur les paroles qui suivirent et qui parlaient de l’amour et du mariage. Il bu les paroles de l'Evêque…… non sans se dire que ça ne valait pas un bon vin de sa cave qui se remplissait à mesure qu’il voyageait et nouait connaissances.
Il faudrait d’ailleurs qu’il pense à prendre quelques tonneaux de bourgogne avant de rejoindre la champagne et d’aller vérifier si sa production prenait le bon chemin, c'est-à-dire celui des coupes champenoises et du royaume.

Il écouta ensuite les témoins et ne put s’empêcher de penser qu’il avait eut chaud en n’épousant point Quasi, se souvenant du témoin qu’il avait choisi. Aujourd’hui, elle n’userait certainement pas de compliments ou regretterait ceux qu’elle aurait prononcé au mariage. Dans toute séparation, il fallait voir le bon côté, et ce côté faisait parti des bons pour le jeune homme.
Il écouta ensuite l’un de ses adversaires de tournoi parler des mariés, et d’un certain Henri de ses amis, ainsi que d’un Eusaias, dont le nom ne lui était pas inconnu. Petit gratouillage de menton et petit sourire en pensant à quelques propos saisis au vol.

En fin de compte, cette cérémonie était assez singulière et il se prenait à l’apprécier. Et la conclusion à ces discours fût assez savoureuses en la personne de l’heureuse maman qui rassura le jeune couple en leur disant qu’elle viendrait les voir régulièrement.

Amen... ne pût il s’empêcher de murmurer lorsque le silence se fit. Et il attendit la suite avec cette fois ci une certaine impatience.

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