Mariage de Crezus et d'Angelyque

Nans s'etait un peu renfrogné quand GdR emit une vague menace liée à du gratte cul... Les grands, ça se croyait tout permis! Néanmoins, il jugea que ne pas faire le malin avec l'ami de son père serait p'tet plus judicieux, aussi se contenta t il de dire bonjour sagement à Effi et son compagnon. La journee ne faisait que commencer, il y aurait bien des occasions de s'amuser. Une petite idée lui trottait déjà en tête, d'ailleurs....


Great aussi avait son idée. A vrai dire, il aurait bien aimé vérifier l'etat de cicatrisation de son patient le plus assidu, dont les doigts de la main ne suffisaient pas pour compter le nombre de perforation un peu partout sur son corps, acquises lors de la défense de Dijon.

GdR, faudra que tu me montres un peu de quoi ça à l'air, sous ces oripeaux qui te servent d'habits de ceremonie ! bon, pas tout de suite, hein? va pas créer une emeute en te devetissant devant tout le monde. on reverra ça dans la journée, c'est pure curiosité médicale.

Il leva un sourcil. deux autres voix connues venaient de retentir. 
Un sourire se dessina sur ses levres.

Niall ! Miss.! comment allez vous ? 

puis, detaillant Miss avec insistance

eh bé, pas encore mis bas? j'espere que tu suis toujours mes prescriptions, hein?. Je t'aurai à l'oeil toute la journee....

tout en parlant, Great regarda de loin les epoux. Il n'arrivait pas tres bien a savoir si la ceremonie allait debuter ou etait deja finie.

[ le depart du domaine]

Ema vit arriver Didier, elle lui sourit.
Alors qu il lui fit un baisemain, il lui fit un beau compliment.

Merci Didier, je vous renvoie le compliment, ces vêtements vous changent de votre costume militaire.

Elle le trouvait tres beau, elle se dit qu'elle était fier d arriver a la céremonie a son bras.

Oui nous pouvons nous mettre en route, ne soyons pas en retard.

Dnapo aida Ema a monter dans le carosse, elle le gratifia d un sourire, elle eut peur qu il arrive avec son armée, et qu'elle soit obliger de monter a cheval, ce n est pas qu'elle n aimait pas chevaucher dans la nature mais ainsi vêtu, ce n était pas facile.


[Arrivée prés de l'église]

Ils n'étaient pas très loin quand ils entendirent  les cloches sonner. Didier pressa le cocher pour qu il accelere les chevaux.
Un mouvement brusque arrêta le carosse, ils devaient être arriver.
Ema entendit des gens se pressaient autour d 'eux, dans un mouvement souple Didier descendit du carosse, fit le tour et tendit la main a Ema.

Merci beaucoup!!

Elle regarda autour d'elle, beaucoup de personnes montaient les marches de l église. Didier lui presenta son bras, elle prit sa robe dans l autre main et le suivit sur les marches du parvis, elle marchait telle une princesse , comme sa mère defunte lui avait appris, une éducation tardive certes, mais elle avait travailler dur , elle se tenait droite, le menton levée, elle avança d un pas assuré.
Didier saluait les personnes qu ils rencontrèrent , Elle se dit qu il connaissait beaucoup de monde pas comme elle, qui était arrivée en bourgogne depuis pas assez longtemps.
Elle vit son père , elle lui fit un large et tendre sourire, elle esperait qu'ils iraient le saluer, il lui manquer tant ses derniers temps.

Amusant, voire même touchant comme cet homme grognon au possible pouvait trahir sa profonde bonté d’un geste retenu ou d’un simple regard. Comment expliquer à cet homme là que l’enfant grandissant au creux de son ventre, elle n’en saurait rien, ni le prénom, ni les rires, ni la voix, ni le regard.  Comment lui dire que sa question, des plus anodines, des plus aimables la lacérait cruellement ? Elle ne peut pas, et prend au final le parti de se taire et de ronchonner à sa remarque sur la place nécessaire sur banc.
 
J’savais qu’si j’vous emmenais pas ici lieu, vous vous moqueriez d’mon bedon. L’faites quand même, mais au moins, j’ai ma revanche sans rien faire.
 
Petit sourire qui glisse à droite.
 
L’Bidulette, tête qui se tourne le temps d’effacer un regard trop luisant, car elle aussi, tout comme la Mouche, elle la laisserait derrière elle, dans les pattes de l’Ours. Ben, l’est encore trop p’tite pour s’rendre compte, mais j’gage d’belles chamailleries futures. Au moins, à ça, elle échapperait.
 
Un bruit infernal s’annonça à l’entrée, et à peine installée, le regard d’Axelle suivit celui de Robin. Qu’était-ce donc que ce manège ? Une foire ! Ce n’était pas un mariage, mais belle et bien une foire qui ne semblait pas plaire outre mesure à la mariée. La prochaine fois, elle amènerait quelques poules, ça sentait tout aussi mauvais mais avait l’avantage d’être moins encombrant. Le cureton, du moins pensait-elle que ce soit le cureton se mit à parler sans qu’elle n’en écoute un mot, bien trop occupée à grimacer en observant la bouche mousseuse de bave de l’étrange animal. Si le marié se mettait à baver de la sorte devant la Mirandole, la cérémonie risquait d’être épique…
 
Elle se retourna vers Robin, mine stupéfaite.
 
Y a des mœurs bien étranges chez les nobliots…. Se calant sur son banc. P’tet qu’après la cérémonie, on bouffera d’la chamelle finalement. J’sais pas vous, moi, j’préfère l’sifflard. J’ai repéré une auberge non loin, on pourra aller y grailler sitôt la masca… hum, l’mariage fini. En attendant, dites, moi, vous ? Quelles nouvelles ?

Si Crezus l'avait rendue folle de rage dans un premier temps c'est d'un air attendri qu'elle observa à quel point il était ému.
C'est avec ravissement qu'elle accueillit son baiser et écouta tout ce qu'il avait à lui dire, totalement sous le charme.

Pourtant, peu à peu ses narines commncèrent à se froncer, et elle mit du temps à réaliser que la bête qui semblait tout droit sortie des enfers dégageait une horreur infecte.

Les paroles de Titi parvinrent également à ses oreilles et un pli barra son front.

Cette chamelle de malheur crache aussi? Pourvue qu'elle ne prenne pas ma robe pour un buisson.

Agitant un index rageur sous le nez de son futur époux, elle siffla.

Et vous avez dépensé une fortune pour cette horreur? plus personne ne s'approchera de moi si cette bête de malheur reste dans mon sillage! je ne vous félicite pas pour cette merveilleuse idée. Avec les écus nous aurions pu offrir à nos invités un banquet royal. Nous réglerons cela en privé, j'ai grand hâte de vous épouser malgré vos maladresses.

Le sourire lui revint et elle salua les nouveaux invités qui arrivaient aux abords de la chapelle et c'est avec vénération qu'elle écouta le premier discours d'Orcus.

Joignant sa main à celle de Crezus, elle répondit, le rose aux joues.

Nous attendons depuis longtemps de nous unir, très longtemps....et l'attente était interminable je dirai...si interminable que nous avons patienté comme nous pouvions..la main de la duchesse se posa sur son ventre, elle était un peu gênée tout de même. Enfin je veux dire...c'était surtout le duc qui avait du mal à attendre.

Je parvenais à m'occuper en priant le Très Haut, Aristote et Christos. Saint Bynarr aussi.

Et je renouvelle d'ailleurs par devant vous mon serment de baptisée, ma foi, malgré le fait qu'elle a été mise à très dure épreuve, n'en est ressortie que renforcée.

Et cela grâce aux guides spirituels dont vous et Monseigneur Theodomir faites partie. Aujourd'hui je reconnais l'Eglise Aristotélicienne Universelle comme mon seul et unique guide spirituelle et continuerai à agir au mieux selon les preceptes aristotéliciens.



Elle avait tenu à renouveler ses voeux de baptème avant son mariage, aristotélicienne elle l'était, aristotélicienne elle l'avait toujours été.

C'est bien sous l'oeil du Très Haut et celui d'Aristote qu'elle voulait s'unir avec l'homme de sa vie, et cela pour le meilleur et pour le pire.

A ce moment-là, la duchesse cessa de parler et quelques larmes d'émotion montèrent à ses yeux. Ce jour était le plus beau de sa vie, et elle tenait à le partager avec toutes les personnes présentes, faisant abstraction de n'importe quel conflit qui avait pu les opposer à un moment où à un autre.

Ce mariage était un mariage d'amour, et quoi de mieux que faire montre d'amitié aristotélicienne pour le prouver.

Citation :

A sa Grâce, le Duc de Bourgogne, Crezus de Montestier,
A sa Grâce, la Duchesse du Charolais, Angelyque de la Mirandole,


Nevers, le 14 juin 1461




Vos Grâces,


Je suis heureux d'apprendre votre prochaine union devant Dieu et devant les Hommes.


Que votre bonheur grandisse tel un arbre aux racines solides et à la tête haute.


Je ne puis malheureusement pas vous présenter mes voeux personnellement.
Beaucoup de charges me retiennent loin de la vie publique et de ceux que j'aime.


Que cette missive confiée à ma mie, Ema, trouve destinataire.


Charles Dubois.

Non je n'irais pas!!! et puis quelle idée à son age canonique de se remarier maximien , j'espère qu'elle a pris un plus jeune qu'elle pour la veiller sur ses vieux jours... L'invitation reçue par son époux était nominative, sans doute le pigeon de sa belle mère s'était égaré entre la France et l'Empire de plus il fallait amener ses propres victuailles, la Duchesse  était elle devenue aussi indigente ou était elle grippe sou  au point de n'offrir aucuns mets !!! Flo songeait à lui rendre la bague de fiançailles reçue..  Son époux l'avait couverte de bijoux plus beaux les uns que les autres et cette bague serait certainement plus utile à la Reyne Mère si vraiment elle était ruinée. 



Une halte dans leur appartement à Ancy, puisque ce mariage n'était pas conventionnel autant continuer dans le même sens, elle glissa son corps dans une robe des plus surprenante, une lueur machiavélique au fond des yeux. 



Le regard de son époux la conforta dans son choix, le sien lui rappella qu'ils devaient faire présence à ce mariage mais que rien ne les obligeaient à y rester ensuite et c'est sa main dans la sienne qu'elle pénétra dans la chapelle qui avait vu leur mariage quelques mois auparavant.

Un sourire de circonstance sur les lèvres, elle salua de la tête les quelques personnes connues avant de s'assoir prêt de son époux lui soufflant.

Le futur est aussi vieux qu'elle.

Crezus tapotait distraitement le flanc de la Cha-mamelle, coulant des regards complices avec son ibère tout en laissant s'époumoner sa très plantureuse future femme.

L'arrivée de Monseigneur Orcus permit un très bienvenu changement de sujet et le Duc l'écouta, aussi religieusement qu'il le pouvait, et tout en tentant d'éviter de se trouver sous le filet de bave de sa chamelle, il se déplaçait constamment sur ses deux jambes, priant le Très-Haut pour que cela passe inaperçu...

« - Nous louons humblement les prophètes, et attendons effectivement, avec une impatience consommée, de pouvoir goûter au fruit divin qu'est le mariage »

Crezus se rendit alors compte que l'Archevêque regardait avec une insistance frappante le ventre de sa fiancée, les yeux prêts à sortir de leurs orbites, il tira d'un coup sec sur le panier en osier dans lequel se tenait l'espagnol pour lui faire faire diversion,

« - MonSégnõr é dévin, il a vu qu'é la Douchesse elle été rondelétte, mé cé l'Ogresse qué la fé mangé pour dos...
- Riccardo voyons... » Petit clin d'œil complice, « - Cesse tes âneries, et psalmodie donc... »

Se retourne complètement vers le prélat,

« - Monseigneur, cela veut dire que Nous sommes mariés ? Je n'y connais goutte à toute ces cérémonies, mais ne devrions Nous pas attendre la fin de la quête ? » Puis murmure à son âme damnée, « - Va menacer le Maje, qu'il nous reverse la moitié des gains... »