La comtesse et le chevalier - Acte 2

Sillonnant les chemins du bois de Charolles a dos de leur destriers, les nouvellement fiancé du domaine avait réduit de pas. Car bon, temps qu'il était à porter des archers de Charolles, ils n'étaient pas tellement en sécurité. Sans on jamais, dans une folie de Sa Mirifique Seigneurie, après leurs actions dans le salon, elle aurait pu vouloir leur peaux. C'était même fort probable dans un premier temps, mais aurait elle osé tenté d’abattre son ainé ? Il en était moins sur, mais dans le doute. Mieux valait s'éloigner au plus vite.

Chevauchant au pas à coté de sa fiancé, le seigneurs de Cusy lui adressa un sourire

Hé bien, ma chère, je crois que nous avons fait forte impression à ma mère. Peut être même que vous auriez épousé le Duc de Charolles.

Cette pensé le fit sourire. Non qu'il voulait la mort de sa mère, loin de là, car elle était sa mère tout de même, qui plus est sa suzeraine, alors vouloir sa mort lui aurai fait parjuré tout ses serments, chose qui était déjà impensable pour le fils Mirandolien. De plus, sa mère, et bien, c'était sa mère, un fort lien d'affections les unissaient. Qui avait même l'air plus fort que celui de ses frangines.

Enfin pourtant, cette fois il ne regrettait pas de s’être opposé à sa volonté. Il était même heureux de l'avoir fait.
Puis il continua sur le chemin jusqu’à une petite intersection, le sentier qui partait sur la droite, en s’enfonçant dans le bois n'avait pas l'air bien sur. Mais lui savait ce qui se trouvait derrière. Il avait vécu toute son enfance dans le domaine, et en connaissait les moindres recoins, comme la petite clairière donnant sur un petit lac alimenté par une petite cascade. C'était un lieu paisible, qui lui rappelait de nombreux souvenir, lui et ses frangines en était fous et des qu'il le pouvait il y allait.

Faisant signe à sa fiancé de le suivre, il s'adressa à elle avec un petit sourire.

Venez ma douce, je connais un endroit ou attendre la fin du déluge qui doit s’abattre dans le salon.

Puis il s'enfonça avec elle dans le bois, pour arrivé devant la clairière quelque minute plus tard. L'endroit était comme d'habitude, un paisible lieu.
Qui plus est, c'était le lieu de rendez vous que signifiait le message codé qu'il avait souffler à l'oreille de Daena.

Messages : 55 Date d'inscription : 12/03/2013

Encore une fois elle se demandait dans quelle situation elle venait de se mettre, elle qui ne voulait que la paix entre son comté et la bourgogne avait plutôt mis à mal cette envie en acceptant de suivre docilement le fiancé.

Mettant son cheval au pas après un galop de quelques lieues, elle se surprit à sourire en imaginant la tête de la duchesse et de ses deux amies, leur fausser compagnie n'était pas dans ses habitudes, il fallait un début à tout. Espérons que sa grace ne trouve pas mal en voyant la fuite du jeune couple, elle se voudrait que son futur se trouve amputé de sa mère.

Flattant l'étalon noir de sa main ganté, elle répondit au sourire d'adonis, elle était plus à l'aise hors de ce salon, plus libre de ses choix et attitudes, elle darda ses prunelles bleutées sur le visage du promis.

Je crains que l'impression ne soit pas celle que nous aurions espéré mon ami, et je vous suis dans cette folie de mariage qui ne devrait être qu'un mariage de raison entre deux familles.

Son regard devint plus aigu aux dernières paroles, mariage de raison vite dit en fin de compte, comme on dit " et plus si affinités" et des affinités, il lui semblait qu'ils en avaient beaucoup ensemble.

Sagement elle guida le cheval à la suite du sien, sans penser un seul moment qu'il aurait pu profiter de la situation, elle était en terre étrangère entourée d’étrangers et sa vie ne pourrait tenir qu'à un fil.

Le sentier aboutissait à une clairière, lui rappela un de ces endroits secrets de Moissey, endroit où régnait calme et silence, endroit où il faisait bon s'y réfugier pour oublier les aléas de la vie.

L'animal piaffa, elle laissa du mou aux rênes afin de lui permettre d'arracher quelques touffes d'herbe.

Combien de temps pensez vous que nous allons devoir éviter la Duchesse ?

Observant l'endroit paradisiaque et romantique. Le chevalier sans armure se remémorai quelque souvenir qu'il avait eu ici avec ses frangines. Ah une époque bien lointaine...

Puis il démonta, laissant son fidèle destrier brouter paisiblement. Après tout, lui aussi avait le droit de profité de ce petit havre de paix. Puis il se rapprocha de sa fiancé, d'un beau sourire.
Il s'avança à ses pieds, pour l'aider à descendre si elle le voulait.
Puis il s'adressa à elle pour répondre à sa question

Et bien, j'ai peur que cela ne dure un petit peu, mais rassurer vous, Daena m'avertira quand il sera temps de rentrer.

En attendant, je vous propose de nous octroyer une petite pose dans ce havre de paix.

Lui dit il dans un sourire.
C'est vrai que, depuis qu'il l'avait vu, il lui trouvait un petit truc qui la rendait irrésistible, peut être était se la couleur de ses cheveux ? ou bien son beau visage ? enfin il ne savait pas. Mais ce qu'il savait, c'est qu'il avait surement trouvé une perle. Enfin, il était trop tôt pour l'affirmer, mais c'était l'image qu'il s'en faisait depuis leur rencontre.

Et puis, quoi de mieux qu'un tête à tête loin des obligeances protocolaire qu'imposait la bienséance. La il n'était que tous les deux. Juste tout les deux.

Messages : 55 Date d'inscription : 12/03/2013

Elle le regardait on dira plutôt elle le détaillait discrètement, cherchant une éventuelle faille dans sa gentillesse et son attention, le passé lui avait appris à se méfier des hommes comme de la peste, mais lui, lui semblait sincère.
Elle lui adressa son plus beau sourire quand il se rapprocha de sa monture, gracieusement elle lui tendit la main afin qu'il l'aide à en descendre, quelques pas dans ce lieu paradisiaque ne serait pas pour lui déplaire après des heures enfermée dans un salon. Ses prunelles devinrent d'un bleu transparent en les plongeant dans les siennes tandis que ses joues prirent la couleur rosée au souvenir d'un baiser de fiançailles.

Si vous acceptez de m'aider à descendre de cheval, volontiers pour quelques pas en votre compagnie loin de nos obligations et loin du regard désapprobateur de votre mère qui ne voit pas cette union d'un bon oeil.

Une idée germait dans sa tête, la rouquine eut un sourire machiavélique signe d'une envie de bousculer tout ce protocole pour n'en faire qu'à sa tête.

Dites, nous pourrions nous enfuir, trouver un pretre qui accepterait de nous marier sans accord de personne sauf le notre.

La regardant de son petit sourire, puis d'un regard plus malicieux, il glissa ses mains sur les hanches de sa fiancé pour l'aider à descendre. Tous ça a nouveau avec la délicatesse d'une plume se posant sur le sol.

Voyons, c'est avec grand plaisir que je vous apporte mon aide ma mie.

Lui dit il dans un sourire. c'est vrai que c'était un plaisir, et en plus, c'était loin d’être une barrique de bière qu'il fallait charrier cette délicate plume qu'était sa fiancé.
Puis il la prit par la main. Délicatement il fit glissé ses doigts dans les siens. Puis il s'adressa à elle.

Venez, j'ai un endroit à vous montrez. Je suis sur qu'il vous plaira.

L'entrainant au plus prêt de la cascade, qui se déversait dans le lac.
Sur les flanc de celle ci était planter un magnifique saule. Malheureusement, l'endroit était plus jolie en été, voire même au printemps, mais il restait quand même magnifique part tout temps.
Se glissant dans un petit creux qui était délimité par une racine de l'arbre. Il donnait sur une petite plate forme d'une belle herbe verte. Des racines formait un V avant de s’enfoncer dans le lac, laissant assez de place pour deux amoureux...

Il la porta pour lui faire passer la petite marche. Puis il lui montra un peu le magnifique vu qu'ils avait depuis ce coin secret. Il donnait vu sur tout le lac et les berges environnante, mais en été le saule permettait de les dissimulés. Mais il n'avait malheureusement pas fleurit en cette fin d'hiver.

Alors, que pensez vous, il est pas beaux mon petit coin de paradis ? J'adorai venir ici étant petit.

Puis il s’installa contre le tronc de l'arbre entre les racines, tendant la main à sa fiancé pour qu'elle le rejoigne.

Messages : 55 Date d'inscription : 12/03/2013

Ses deux mais posées sur les épaules, elle le regardait charmée par son sourire, une fois sur le sol bien ferme, elle entreprit de retirer ses gants les glissant à la ceinture de sa robe cachée sous la grande cape en profitant pour vérifier la dague toujours dans sa pochette. Silencieusement elle le suivit, sa main dans la sienne, savourant le charme de cet endroit où il devait faire bon s'y réfugier quand tout allait mal de par le monde.
Ils se rapprochaient dangereusement de la cascade, elle aurait eu envie d'une baignade mais la saison ne s'y prêtait guère et si il avait de la noyer ? Non il n'oserait pas quand même!! son inquiétude grandissante quand il la porta en pensant peut être sa dernière heure arriver à grands pas, vite remplacer pour un sourire une fois les pieds sur la terre ferme. ses yeux quittèrent le visage du fiancé pour contempler le lieu discret, la cascade et son bruit d'eau se terminant dans le lac, quelques oiseaux qui chantaient la venue du printemps, peut être si ils ne faisaient pas de bruit aurait elle plaisir à observer quelques biches venant boire l'eau.

Il est magnifique cet endroit et quel calme loin de la tourmente, je vous envie de pouvoir y venir quand vous le désirez.

Quelques pas pour le rejoindre, glisser sa main dans la sienne avant de s'appuyer contre lui en toute simplicité.

L'observant venir à lui, il la regarda avec un beau sourire. C'est vrai qu'elle était belle quand même sa fiancé. Et pour le moment, il ne regrettait en rien d'avoir mit sa mère en furie. Et puis bon, il fallait bien qu'il se révolte un jours ou l'autre hein ? les frangines le faisait déjà depuis des lustres, pourquoi pas lui ? Enfin, ce qui était fait, était fait.

Puis il la regarda de nouveau.

Hé bien, une fois marié, vous aurez tout le loisir de venir ici lieu lorsque nous serons à Charolles.
Mais en attendant, vous m'avez moi déjà à vos cotés à partagé cette agréable endroit.

Puis glissant son visage vers le siens, il déposa un doux baisé sur les somptueuses lèvres de sa fiancé. Il l'avait déjà fait à Charolles, devant sa mère. Mais c'était plus dans l'intension de rendre furieuse celle ci que de montrer l'affection grandissante que lui produisait sa nouvelle fiancé. Enfin, il espérait qu'elle ne lui renvoie pas une baffe en retour. Car bon, pour la bienséance, c'était un peu limite, mais bon, il n'était plus que tous les deux dans ce petit paradis. La bienséance pouvait donc attendre le retour devant la duchesse mère. Et il pourrait partager ce moment comme deux amoureux le ferai, si tenter qu'elle éprouve les même sentiment que lui.

Messages : 55 Date d'inscription : 12/03/2013

Un sourire aux quelques mots, pour lui ce mariage semblait tellement acquis alors qu'elle doutait encore de la réponse de la Duchesse, que ferait il si elle y mettait son veto, passera t il outre pour l'épouser ? sur ce point là elle avait déjà donné, et le résultat avait été catastrophique avec des conséquences qui avaient été lourdes pour elle, ne plus faire confiance en de belles paroles surtout pas.

Elle accrocha son regard avant de le reposer sur l'endroit paisible.

Si je reviens un jour ici, je me souviendrais de cet endroit et je tacherais d'y revenir si toutefois...

Un eclat de rire

Je me souviens du chemin.

Elle n'aimait pas le regard qu'il posait sur elle, regard trop expressif et elle n'était pas certaine qu'elle allait apprécier la suite, elle voulut s'écarter mais trop tard, à nouveau il l'embrassait, non pas le baiser de convention devant les personnes présentes au salon mais un baiser plus tendre, plus comment dire.... bref !!! Un baiser voilà.
Après tout ils étaient fiancés, c'était la logique des choses qu'ils apprennent à se connaitre, elle aurait pu le repousser, crier au scandale mais elle n'en fit rien, dans moins d'un mois ils seraient mariés si aristote et surtout la duchesse accepte, elle prit conscience de tout ce que cela entrainerait dans sa vie, elle s'écarta de lui légèrement, plongea son regard dans le sien à la recherche de quelque chose d’indéfinissable, un sentiment peut être. Un sourire taquin se dessina.

J'aurais peut être du vous prévenir que je porte sur moi un dague pour me défendre au cas où où !

Messages : 128 Date d'inscription : 16/05/2011

Elle avait laissé la garde à Charolles.

Il fallait être honnête, diriger le bataillon de son père pour pourfendre quelques brigands la barbait prodigieusement.
Elle profitait donc de la première occasion pour les abandonner au village, et revenir au château.

Elle traversait le bois, quand elle entendit du bruit près du lac. Arrêtant Lune de Mai, elle écouta plus attentivement.
Mais qu'est-ce que des chevaux faisaient en plein milieu des bois?
Elle fit avancer sa jument au pas jusqu'à l'orée de la clairière, main sur sa lance, prête à attaquer.
Quand elle reconnut la monture de son père.
Regardant les environs, elle le vit avec une jeune femme qui ne lui disait rien.
Soulagée, elle ficha l'arme à terre, mit pied à terre, pris les rênes et s'avança, désarmée, et jaugea d'un coup d'oeil appréciateur l'équidé inconnu.

Bonjour papa!
A qui est donc cette belle monture?

Elle adressa un sourire à la jeune femme, parfaitement inconsciente qu'elle venait d'interrompre deux heureux fiancés en plein intermède romantique.

Entendant le bruit d'une nouvelle monture approcher. Le sire releva la tête en direction de l'entrer de la clairière. Hum, un éclaireur brigand ? serte il pourrait montrer sa technique à sa fiancé sur comment défaire un brigand à main nue, mais si cela était une douzaine, ça risquai d’être plus compliquer.

Enfin, il ne vit qu'un homme, ou bien une femme, voir une petite silhouette en armure s'approcher. Hum, trop richement habiller pour des brigands de grand chemin tous ça. Il se redressa en entendant le sons de la voie de sa fille. Bigre, qu'es qu'elle faisait là celle là ? et où était son armée ? M'enfin, à moins que ce ne soit Daena qui l'avait envoyer chercher les fiancés car la duchesse mère était calmé. Enfin, à ce moment là elle n'aurai pas demander à qui était la seconde monture...
Enfin, il allait déjà faire les présentations, il poserai les questions plus tard.

Hé bien, bonjour ma fille.
Cette monture appartient à la charmante comtesse Floriane de Cheroy qui est à mes cotés, que tu pourras bientôt appeler belle maman.

Il ne pu s’empêcher de sourire à ses derniers mots. Il était impatient de voir ce qu'elle allait répondre, ou ne pas répondre.
Puis il se tourna vers sa fiancé.

Ma mie, je vous présente ma fille, Alix Alcidie, Grande guerrière en devenir.

Puis il lui sourit

Messages : 55 Date d'inscription : 12/03/2013

Ses sens doublèrent au bruit de trot de cheval, endroit calme et tranquille pas tant que cela à moins que ce ne soit quelques gens malintentionnés à la recherche de quelques écus. Sa main se posa sur le coté de sa robe, à non il semblait que cela n'était qu'une jeune femme venant à leur rencontre, haussement de sourcil, c’était donc la fille de son futur fiancé, elle ne savait pas pourquoi mais sentaient les ennuis se profiler à l'horizon, une dose lui avait suffit au salon et ne voulait pas en avoir une autre.

Regard sur son cheval entrain de brouter tranquillement, malgré sa robe faite spécialement pour monter à cheval, elle doutait de pouvoir se remettre en selle seule, puis regard qui cherchait de quoi monter dessus, plus loin une grosse pierre qui devrait faire l'affaire si elle devait s'en aller rapidement.

Elle rendit le sourire à la jeune dame pestant contre le prétendant qui annonçait crument la nouvelle d'un mariage à sa fille sans aucun ménagement, le tact ne semblait pas être dans ses prérogatives.

Messages : 128 Date d'inscription : 16/05/2011

Elle faillit s'étouffer. Son regard allait de son père à la... la fiancée. Son visage se ferma, et toute trace d'aménité disparut aussitôt.
Elle resta muette un long moment, et diverses idées lui traversèrent l'esprit, toutes impliquant la mort de cette étrangère dans de longues et atroces souffrances.

Mais elle ne parvint qu'à bafouiller quelques paroles creuses de bienvenue, mais son visage trahissait qu'elle n'en pensait pas un mot.
Oubliant de féliciter les heureux futurs mariés, elle questionna :

Et où se trouve Moissey au fait? Je n'ai jamais entendu parler de ce comté en Bourgogne.

De là à insinuer qu'il devait s'agir de quelques arpents de terre tout juste bons à nourrir les chèvres, il n'y avait qu'un pas que sa pensée s'empressa de franchir.

Mais vous êtes veuve? Parce que vous avez l'air bien vieille pour que ce soit votre premier mariage.

Chez les Montestier, la délicatesse se transmettait de père en fille.

Messages : 55 Date d'inscription : 12/03/2013

Et bien c'était la fête au village, et elle n'était pas enclin à subir un autre courroux, le summum fut quand elle lui parlait de son age, si une gamine mal élevée jugeait qu'elle était une vieille et bien où allons nous.

Je suis impériale demoiselle et quand à mon age si 18 printemps pour vous c'est vieux alors vous n'etes qu'une salle gamine mal élevée.

Un regard à adonis, elle n'avait même plus envie de parler, de toute façon il était tard et elle devait reprendre la route pour la Franche Comté.
Oublions, je vous souhaite bonne continuation avec une enfant aussi mal éduquée.

Heloise fallait surtout pas qu'elle oublie sa dame de compagnie, quoique repasser par le salon ne l’intéressait pas, bah elle la ferait demander tandis que qu'elle l'attendrait hors de cette maison, saluant son hôte d'un signe de tête, elle attrapa son étalon par le mord, le conduisit prêt de la pierre repérée avant s'aidant de celle ci de le monter. Serrant les rênes au creux de la paume de ses mains, elle darda son regard noir sur le couple étrange avant de faire faire volte face à l'animal.

Inutile de me raccompagner, je trouverais le chemin.

Observant la joute verbale entre sa fiancé et sa fille, il ne put s’empêcher d'esquissé un petit sourire. Il n'allait pas dire qu'il l'avait prévenu, mais bon, sa fille avait été éduqué par la duchesse mère, donc il était normal de voire le même caractère ressortir. Même si la duchesse mère, elle avait appris à dosé ses mots quand il le fallait. Sa fille aussi l'apprendrait avec le temps.

Par contre, le sourire se transforma en une grimace quand elle insinua que 18 ans était un age de vieux, car bon lui, il était quoi à 27 hein ? et se faire traité de relique par sa propre fille, c'était un peu dérangeant quand même. Surtout que si ça arrivait aux oreilles de la duchesse mère, qui dit n'avoir que 29 ans, il en connaissait une qui allait se faire taper sur les doigts...

Enfin, voila que sa fiancé voulait partir ? m'enfin ? plier devant une gamine ? ce n'était surement pas digne d'une comtesse.
Il s’empressa donc d’attraper les reines de sa monture au niveau du mord de celle si.
Puis il caressa le museau du destrier.

M'enfin ma mie, vous n'allez pas vous dérobé à l'arrogance d'une gamine effronté qui oublie les us et coutume de la noblesse, et du respects de celle ci.

Regardant sa fille sévèrement, c'est qu'elle ne voulait pas de se mariage, mais elle n'avait pas son mot à dire de toute façon.

Ma fille, retire de suite l'idée que ma fiancé de 18 printemps est vieille, auquel cas tu considère ta tante la duchesse mère comme une relique d'un ancien temps, et cela risque de lui remonter aux oreilles.

Puis il y réfléchit un peut, après tout, ça pourrai faire passer les différents qu’éprouvait la duchesse mère envers sa fiancé. Ce serai là une belle diversion...

Messages : 55 Date d'inscription : 12/03/2013

Elle n'avait qu'une hâte, rentrer chez elle, en empire, au moins la bas l’éducation des jeunes filles étaient autre chose, elle même aurait oser parler ainsi à une autre femme, d'age et se se serait vu enfermée dans ce fameux collège Saint Louis de France par ses parents, Malgré elle, un sourire en se souvenant que feue sa mère avait menacé de l'y enfermer après une équipée des plus mouvementée en compagnie de ses cousins, elle n'avait eu guère le choix où c'était cela ou se retrouver exilée en empire, Seconde solution qui lui avait permis d’échapper au courroux maternel.

Ses prunelles fustigeaient la gamine avant de se poser sur adonis

L'arrogance d'une gamine mal élevée ? déjà elle mériterait une bonne fessée, ensuite vous ne pensez pas que je vais pouvoir entendre ce genre de réflexion chaque jour me restant dans ma vie, quand à me dérober vous me connaissez très mal mais aujourd'hui c'est deux fois trop.
Qu'elle s'excuse en premier lieu.

Son cheval devenait nerveux, elle le connaissait trop bien pour savoir qu'il n'allait pas tarder à se libérer de la main tenant le mord, manquerait plus qu'il se cabre, non pour elle, elle en faisait un jeu mais pour le prétendant non loin des sabots.

Messages : 128 Date d'inscription : 16/05/2011

Fiancée 1 - Alix 0

La gamine regarda son père, bouche bée.

Il avait pris la défense de cette étrangère contre elle. Sa haine ne fit que redoubler. Elle conserva juste assez de sang froid pour comprendre qu'elle avait perdu cette manche, et que les attaques directes étaient inutiles.

Ravalant sa fierté, les joues brûlantes, elle baissa la tête, et répondit, la voix sourde :

Je vous présente toutes mes excuses pour mes propos.

Il observait sa fille. Qui venait de faire ses excuses, bon, elle avait eu raison, car le père à coter de la duchesse mère était un ourson. Et il ne donnait pas cher de la peau de sa fille si ses propos était venu au oreille de la duchesse mère.
Et puis de toute façon, il fallait bien qu'elle comprenne qu'elle ne pourrait en rien changer leur décision de s'unir, et que si elle cherchait à mener la vie dure à sa fiancé, et bas lui se trouverai entre les deux. Et il ne lui ferai surement pas de cadeau. Et que donc il n'était pas utile qu'elle essaye de trop, si non elle risquait de se retrouver vite fait avec un prétendant à géré.

Puis il regarda sa fiancé. D'un beau regard tendre. Après tout, tout était arranger, elle n'était donc pas obliger de partir, surtout que la fin de journée approchait à grand pas. Il ne devait surement pas rester longtemps avant que Daena envoie un messager les chercher.
Puis il s'adressa à elle.

Voyez ma mie, elle s'est excusé. Cela vous convient pour rester ?

Puis il la regarda d'un regard un peu plus malicieux, ou bien la comtesse avait t'elle en tête une punition pour la gamine ?

Messages : 55 Date d'inscription : 12/03/2013

Elle n'était pas dupe des excuses de la gamine, faire bonne figure pour mieux poignarder dans le dos, Flo n'aimait pas les querelles, si la jeune fille pensait être son ennemie pas flo, mais si on la cherchait, on savait où la trouver et fallait mieux pas songer même en rêve de semer la zizanie dans son futur couple, elle aimait adonis, était prête à beaucoup de sacrifice mais pas à supporter une gamine mal élevée et arrogante.

Un sourire au fiancé, elle lâcha une rêne et tendit la main en sa direction.

C'est oublié...

Un regard sur la gamine

Pour cette fois, je mettrais cela sur la surprise de la nouvelle, nous verrons dans le futur.
Rentrons voulez vous, une longue route m'attend pour rentrer en empire et je n'aime guère les voyages nocturnes.

Et bien, si tout était oublier, tous allait pour le mieux. Et puis, sa comtesse n'allait pas se faire marcher dessus par une gamine qui n'a même pas atteint sa majorité tout de même. Serte elle commandait déjà des troupes, elle participait déjà à des guerres, mais cela ne faisait pas d'elle une véritable femme. Elle avait encore beaucoup de chose à apprendre. Et peut être qu'avoir une mère de substitution en la personne de la comtesse l'aiderai ? car bon, la duchesse mère c'est bien, mais il faut prendre gare aux incidents diplomatique avec son éducation.

Saisissant l'invitation à chevaucher au coté de sa fiance, il monta avec élégance derrière celle ci. Il est vrai qu'elle dégageait un succulent parfum. Puis, il lui déposa un léger baiser dans le cou.

Et bien ma mie, je crois que je suis devenu vostre obligé.

Emmettant un sons de sa bouche, son destrier arriva à ses cotés, et il emboita le pas dans celui de la comtesse. Puis il glissa ses mains sur les cuisses de sa fiancé pour prendre appuis confortablement sur la monture. Et ainsi se laisser mener par sa bien aimée, enfin c'est ce qu'il espérait.

Je vous propose de rentrer à Charolles ma mie. Il est vrai que la journée est déjà bien avancée. Cependant, je vous propose de rester avec nous pour la nuit. Comme cela, si vous désirez rentrer chez vous demain, ce sera de plein jours.

Messages : 55 Date d'inscription : 12/03/2013

Mais !!! Euh!!! voilà qu'il choisissait de monter à ses cotés du moins de s'installer derrière elle, et profitait de sa position de faiblesse pour l'embrasser dans le cou, elle allait lui lancer une remontrance quand elle pensa à la gamine toujours debout non loin de la monture.
Elle ne voulait surtout pas qu'elle pense qu'ils allaient la laisser là, dans cette clairière et seule, inutile d'envenimer plus de haine qu'elle voyait dans les yeux de l'enfant, un sourire figé sur les lèvres, pas question de ceder dès la première fois elle s'adresse à la mome.

Voulez vous rentrer avec nous ? je suis certaine que votre père n'y verra aucun inconvénient tout comme ma personne.

Elle lui lançait une perche, à elle de savoir si elle désirait la saisir ou l'ignorer quand elle manquait de s’étouffer, voilà que le fiancé posait sans vergogne ses mains sur ses cuisses, Hé !!!! elle n’était pas encore son épouse pour qu'il puisse de permettre de telles libertés, elle reglera cela en privée et non devant la fille d'adonis.
Maintenant ses renes fermement, elle attendit l’éventuelle réponse avant de mettre son cheval au trot.

Pourquoi pas en effet, la nuit commence à tomber, une simple chambre me suffira pour une seule nuit. Je vous remercie de cette attention. Mais peut etre devrions nous rejoindre votre mère ainsi que maud et heloise mon ami.

Héhé, elle avait tendu la perche pour que le chevalier puisse la taquiné un peu, et bien c'est ce qu'il faisait. Et puis, elle devait se sentir protéger avec un bel homme derrière elle la comtesse. Et puis, ça limitait la provocation de la fille comme ça.
Puis il s'adressa à elles pour répondre à la proposition.

Et bien oui, rentre avec nous si tu veux ma fille.

Bon, la comtesse lui tendait la perche, il n'allait pas la retirer avant même que sa fille eu le temps de la saisir. Ce serai une mauvaise action diplomatique que d’empêcher la réconciliation des deux partis, surtout qu'elle risquait de se côtoyer bien longtemps...

Et puis oui, la nuit commençait à tomber, il était temps de rentrer. Et puis, si la duchesse mère était encore fâché, par il lui répondrait des clous encore, il désirerait se mariage et il n'allait rien laisser le gâcher.

Oui ma mie, rentrons, je suis sur qu'Héloïse sera contente de vous voire, et de me voir si la duchesse mère la retiens en otage en attendant de récupérer son fils.

Puis il sourit, mais bon, elle risquait de ne pas le voir vu qu'il était derrière elle, mais bon.

Messages : 128 Date d'inscription : 16/05/2011

Renfrognée, elle remonta sans douceur sur sa jument.
Peut habituée à une telle brusquerie, Lune de Mai fit un écart, qui manqua la désarçonner.

Rougissante, elle reprit fermement ses rênes et partit au petit galop.

Je vous devance, au cas où nous croiserions quelques brigands.

Et surtout, ne pas voir le petit couple sur le destrier.
Elle se plaça donc quelques pas devant, se retenant de jeter des coups d'oeil derrière elle.