Le banquet des gardes

Bon dieu d'banquet !! Avec tous ces nobliaux à la noix ils étaient cantonnés en salle de gardes, et qui f'rait la sécurité là haut hein ? ces messires en atours de soie ? ça l'faisait bien marrer tiens...
Bien sur y'avais quelque grand guerriers mais ça changeait pas grand chose fagotés comme ils l'étaient, un lance y pénètrerais aussi aisément qu'un couteau dans l'beurre chaud !
Il était là à grommeler alors qu'ils se regardaient en chien de faïence avec les autres a tel point ils s'ennuyaient...

Baudoin et Marius jouaient aux dés, comme d'habitude Baudoin se faisait plumer...jamais il n'en avait marre de perdre sa solde...crétin d'idiot.
Ce vieil escroc de Marius avait encore sorti ses dés pipés et seul le Capitaine le savais ça, sans pour autant pouvoir le prouver puisqu'il n'avait jamais réussi a foutre la main sur ces saloperies de dés en son absence.

Alessio lui lisais un bouquin...

Tu lis trop morveux de rital ! t'est à peu prêt aussi bien gaulé qu'une corde d'arc, tu d'vrais t'entrainer plutôt.
Et qui sais, p'tetr qu'un jour tu finiras par ressembler à un homme...

Ils se marrèrent tous et on frappa à la porte...

Qui ça peu bien être nom de Dieu d'bon Dieu ! Marius va voir, bouge tes miches !

Messages : 6 Date d'inscription : 07/05/2010

Alessio était un jeune Génois, il en avais eu marre des tensions continue dans son pays...pouvait il seulement l'appeler pays ? un jour province de l'empire, un jour terre du marquisat...marre de tout ça.
Chez lui il était un jeune noble, Seigneur de Rogliano mais les routes l'appelaient une nouvelle vie ne demandait qu'a commencer pour lui et seulement pour lui.
Il avait marché un moment puis il était allé en Bourgogne où il avait entendu qu'il y faisait bon vivre, que s'était la terre des fêtards et de ceux qui aiment la vie...
Soldat de formation il tombé sur une affiche de recrutement alors qu'il faisait son marché en la charmante ville de Tonnerre.
Il s'était alors rendu sur les terre de Cruzy le Chastel pour proposer ses services à la protection des terres de la Baronne Angelyque.

On l'emmena face au Capitaine de la mesnie, Leonnard et la rencontre fut...enfin il s'en souviendrais longtemps...

Buongiorno Capitano ! Io m'apelle Alessio Morandini et io voudrais rejoindre votre truppa per favore.

Le géant blanc grommela dans sa barbe et fronça les sourcils avant de répondre :

Ben moi c'est Leonnard Taitoioujtebaffe ! J'te garantis que t'va vite apprendre la langue avec moi ! Allez suis moi et ferme ton clapet de rital !

Le génois n'avais pas compris la moitié des dires de l'ours qui servait de Capitaine mais il sentais qu'il ne valais mieux pas contrarier un homme dont le bras est aussi gros que son tronc et que ça ne semblait pas être du gras...
Le temps avait passé, il avait ramé mais il avait fini par être accepté comme l'un des leurs...même si son physique avenant lui valais nombre de boutades et de moqueries, il n'en avait cure puisque nombre de Dames venaient lui tourner autour afin d'obtenir ses faveurs.

Là encore il resta plongé dans sa lecture et haussa les épaules aux remarques du Capitaine Leonnard...il leva néanmoins les yeux lorsque l'on frappa à la porte.

Messages : 4 Date d'inscription : 07/05/2010

Il lança ses dés et éclata de rire au résultat...

Et hop, encore 421...tu me dois ta solde de la semaine mon vieil ami...

Il eut un ricanement sadique et regarda les 50 pauvres écus que le compagnon mit sur la table avec un air de pitié...

Mouai c'est sur qu'on est pas bien payé à la semaine...mais bon ça me fait le double héhéhé !

Il prit les pièces dorées sans le moindre scrupule et en remplis son escarcelle avec un petit sourire satisfait.
Il entendit le chef grogner puis il s'en prit, comme d'habitude, au gamin...il éclata cependant de rire.
C'était un brave gosse mais les vannes du Capitaine étaient tellement méchantes et cruelles que s'en était drôle...puis on frappa à la porte.

Haussant un sourcil Marius se dit que ça allais être soit à lui soit à Baud' de se lever, parce que même s'il emmerdait le jeune génois...le chef ne lui demandait jamais grand chose.
Marius savait qu'en fait ils s'aiment profondément mais qu'ils ne l'avoueraient jamais...mais ça ne loupa pas...

Leonnard a écrit:: Qui ça peu bien être nom de Dieu d'bon Dieu ! Marius va voir, bouge tes miches !

Le soldat trentenaire couba alors l'échine en soupirant avant de se lever et de se trainer jusqu'à la porte, il tourna la poignée et l'ouvrit pour tomber nez à nez avec la pachidermique cuisinière que le Vicomte d'Oingt avait apporté avec lui...

Euu bonsoir...Dame, que puis je pour vous ?

Puis un délicieux fumet venant du couloir lui monta au nez et il se prit à baver d'envie de savoir ce qui se cachait derrière la grosse.

Messages : 5 Date d'inscription : 07/05/2010

Raaaaaaa il avait perdu...encore...toujours...il gromela dans sa barbe en lâchant sa paie sur la table...

Grmbl la prochaine fois on prend mes dés tous les deux...les tiens sont possédés par le démons, foutus chanceux, sache que ta femme doit subir les assauts de toute la Bourgogne à l'heure qu'il est !

Il savait que le garde à tête de fouine se foutais des insultes comme...de sa femme en fait, il regarda alors sa bourse vide d'un air amer et grommela encore...

Il ne rit pas quand le chef insulta une fois encore le jeune, non pas qu'il ne riais jamais mais il aimais bien ce petit blond au fond...il avait abandonné sa vie de noble pour venir en servir un autre, on pouvais au moins rendre à césar ce qui est à césar et puis bon en fait...c'est vrai qu'il ne riais pas souvent le Baudoin, rabat joie qu'il était et fier de l'être.

Il regarda son escroc d'ami se lever pour aller ouvrir la porte avec intérêt, son intérêt grandit d'autant plus quand un fameux fumet de bouffe envahis la salle des gardes et il retroussa les babines en un rictus affamé...
Il savait que s'était ce que les nobles ne voudraient pas mais ça restait tout de même meilleur que la boustifaille habituelle alors bon concrètement...il s'en cognais si fort que ça du faire trembler ses ancêtres.

Cela dit la grosse dondon qui apportait la gamelle ne semblait pas vouloir lâcher la barbaque comme ça mais...que voulais t-elle ?

Messages : 7 Date d'inscription : 31/03/2010

Mathilde avait gromelé quand on lui avait demandé d'aller servir les gardes. Elle ne souhaitait pas quitter son Vaxilart elle, et n'avait rien demandé !
A la place, elle devrait se payer un tas de gros porcs mal lavés, puant la pisse et la sueur, aussi poli que des rustres élevés par des babouins.

Mais, la cuisinière était peut-être la plus à même de les bichonner. Elle seule savait comment les mater et qu'ils étaient dans le fond des bébés à éduquer. Sa tête se releva fièrement, et elle s'était rengorgée. Oui, cette pimbêche de baronne avait au moins compris que seule une femme de caractère comme elle saurait gérer ce tas de bon à rien.

Sa grosse patte grasse frappa violemment à la porte, tel le loup attendant que les petits agneaux lui ouvrent. Elle ne put s'empêcher de se pourlécher les babines à l'idée qu'elle allait se trouver la seule femme au milieu d'un troupeau de mâles viriles. Peut-être avait-elle de la chance dans le fond, et même se trouvait gagnante au change, en quittant son duc menopausé.

Ainsi, quand la porte s'ouvrit, on put voir son visage boursouflé resplendissant, alors qu'elle matait ceux qui se trouvaient à l'intérieur.
Celui qui avait ouvert tenta de regarder ce qu'elle emmenait, mais la cuisinière l'empêcha d'aller plus loin en plantant sa poitrine abondante entre lui et le festin.

Oula, doucement mon doux, c'est pas tout pour vous, il y en a pour la haute.

Elle se pencha vers le plateau roulant, donnant au passage un coup de ses grosses fesses au garde, et se releva en tenant dans ses mains 4 choppe de lait.

La grasouillette finit d'écarter le petit curieux d'un coup de sein, et entrant dans la pièce guillerette.

Bonjour mes mignons, Mathilde va s'occuper de vous.

Le Capitaine de la mesnie haussa les sourcils et huma l'air en sentant la bonne pitance qui leur arrivait là, il éclata de rire en voyant Marius se prendre un coup de seins et de fesses aussi gras qu'un cochon pour chaque pièce avant de grogner...

Allez pousse toi d'là idiot, tu vois bien qu'elle à b'soin d'place pour entrer.
Salut à toi la cuisinière ! Qu'est ce que tu nous ramène de bon pour la bequ'tance ?

Il la vit lorgner et presque baver en les regardant tous 4 et grimaça légèrement avant de reprendre...

Ma parole c'est qu'elle m'a l'air tout aussi affamé que nous la dondon, bon donne nous la gamelle et Alessio ira passer un peu d'temps avec toi dans ta réserve.
C'est l'gamin au joli minois qui s'planque derrière son bouquin sur sa paillasse...

Le Génois le regarda, désespéré, les larmes aux yeux et lui...il rit et lui jeta un regard cruel, ne contenant pas la moindre trace de pitié ou de compassion...

Messages : 7 Date d'inscription : 31/03/2010

Mathilde fit un sourire carnassier à celui qui semblait être leur supérieur ... enfin un qui la comprenait et qui ne perdait pas de temps en persiflage !
Elle regarda en direction du dit Alessio et dut essuyer ses babines où de la bave commençait à couler avec sa manche. Ce qui fit gicler un peu le lait des choppes, lui donnant encore plus un air de coquine.

Cela lui donna d'ailleurs une idée, mais d'abord, fallait assouvir l'appétit des trois autres pour qu'ils ne l'interrompe pas. Elle posa donc les quatre verres de lait sur la table.

Désolé mes chérubins, pas pu faire mieux, à cause de la cérémonie, nous sommes débordés en cuisine.
Je vous apporterai les restes dès que tout ça sera fini, en attendant, calez vous le ventre avec ces boissons.

Elle poussa un grognement rauque et aggressif, digne d'un pitbull, qui en disait long sur ce qui arriverait à celui qui oserait se plaindre puis la cuisinière alla prendre le petit gênois par la main, tout en récupérant au passage sa choppe.

Quand à toi mon bichon, Maman va t'aider vu que t'es pas encore sevré.

Elle versa du liquide blanc sur ses énormes seins, généreusement découverts par son décolleté profond, tout en l'attirant vers une pièce annexe.

Allez, viens têter !

Messages : 6 Date d'inscription : 07/05/2010

A peine avait il levé les yeux, interpelé par la voix du Capitaine qui semblait l'échanger contre quelconque nourriture que sa main avait été saisi par une pince grasse qui le tira et le fit tomber de sa paillasse...
Avec horreur il vit qu'il avait été troqué à la cuisinière pachidermique contre quelques choppes de lait...il commença alors à se débattre plus de peur que de fureur, mais que voulait elle faire de lui ? et bon dieu...qu'elle force elle avait...il hurla alors de désespoir...

Capitano, no io vous en prie no no no ! aidez io, je vous en prie Capitano !!

Mais rien n'y faisait il le regardais cruellement et se marrais, la grosse cuisinière semblait l'attirer jusque dans la pièce adjacente, pièce bien sur inoccupée...il hurla encore son désespoir...

Capitanooooooooo Leonardoooooo !!

Mais elle referma inéluctablement la porte, se versant du lait sur les deux énormes pi qui lui servaient de seins et l'attira contre elle...son visage se retrouva entre ses deux seins et l'odeur âcre de transpiration lui donna alors des hauts le cœur...il tenta de s'enfuir mais elle resserra son étreinte...son estomac se révulsais à une telle déconvenue, une telle honte...se retrouver en pareille situation avec une telle horreur alors qu'il était si beau, et cette odeur de transpiration...
Il cessa alors de gigoter et quand la dondon le regarda elle pu constater qu'il avait tournée de l'oeil...

Alors que le rital l'appelais au secours, le Capitaine s'était saisi de sa choppe de lait d'un air renfrogné...lui qui avait cru à de la bonne barbaque...
Le spectacle de la torture de l'Alessio en valait toutefois la peine et il éclata d'un grand rire cruel lorsqu'elle l'emmena dans la pièce voisine et l'enferma...

Il se calma et regarda les deux autres puis...ils éclatèrent tous d'un rire bon enfant, rire qui fut coupé par un homme qui hurlais, un homme furieux visiblement :

Thiberian a écrit:: Foutre dieu, GARDE !!!! GARDE !!
Ram'nez moi vos culs merdeux par ici avant que je ne crame le domaine Nom de Dieu !!

La voix semblait emprunte d'une vraie fureur mais également massive, pensif...le Capitaine de la Mesnie se dit qu'elle ne devait point appartenir à n'importe qui mais qui...
Il connaissait de vue ou d'ouïe la plupart des grands combattants qui faisait parti des intimes de la Baronne mais cette voix ne lui disait rien...l'un des Dauphinois peut être, un proche de cet animal de Vicomte d'Oingt peut être ??

Baudoin, va voir c'que c'est que c'bordel, bouge ton cul ! J'veux pas qu'nos soldes soient sucrées...si y'a l'moindre soucis tu sonne l'alarme !
Et méfie toi, c'te voix m'dis rien qui vaille...

» Banquet et bal du Mariage d'Adonis et Aliéna
» Inutile de se perdre, autant aller voir les gardes !